Hollandeconcentre la fureur et l'amertume de 30 années pour ne pas dire plus. Il ne mérite pas sa dégringolade dans l'opinion publique, car il se comporte comme un bon président avec des sorties malencontreuses du genre de celle de Léordana, mais quel est celui qui n'en a pas eu.
Dans lâAntiquitĂ©, le prĂȘtre dâIsraĂ«l dĂ©signait un bouc Ă©missaire qui Ă©tait chassĂ© de la citĂ© afin dâemporter les pĂ©chĂ©s Ă lâextĂ©rieur. Pour le philosophe acadĂ©micien RenĂ© Girard, il faut que la victime soit Ă la fois assez distante du groupe pour pouvoir ĂȘtre sacrifiĂ©e sans que chacun ne se sente visĂ© par cette brutalitĂ© ». DeuxiĂšmement, il ajoute quâ il faut que le groupe ignore que la victime est innocente sous peine de neutraliser les effets du processus ». Et enfin le bouc Ă©missaire prĂ©sente souvent des qualitĂ©s extrĂȘmes richesse ou pauvretĂ©, beautĂ© ou laideur, vice ou vertu, force ou faiblesse ». Beaucoup de responsables politiques dans lâhistoire ont utilisĂ© ce phĂ©nomĂšne pour masquer leurs propres faiblesses. On dit au peuple Vous ĂȘtes malheureux, on va trouver les responsables de votre malheur et les punir » LâAllemagne nazie sâest construite sur lâidĂ©e que toutes les souffrances que son peuple devait endurer depuis la fin de la premiĂšre guerre mondiale Ă©taient dues Ă un complot planĂ©taire dont les Juifs Ă©taient les principaux instigateurs. » Toujours dâaprĂšs RenĂ© Girard Dans une sociĂ©tĂ© multiculturelle » oĂč lâidentitĂ© nationale est en crise, la fonction de lâexpulsion de lâĂ©tranger serait dâenvoyer un message apaisant » Câest amusant de voir comment ce texte qui date de 2005 est dâactualitĂ© aujourdâhui. Nicolas Sarkozy et son ministre de lâintĂ©rieur appliquent donc aujourdâhui cette vieille recette de stigmatisation dâune catĂ©gorie de la population. Tout dâabord, on sâest attaquĂ© aux jeunes, noirs ou bronzĂ©s de prĂ©fĂ©rence. Maintenant, ce sont les Roms qui sont expulsĂ©s brutalement et on accable les Français dâorigine Ă©trangĂšre. LâimmigrĂ© voilĂ lâennemi ! Le lien avec le Front National est fait. Celui-ci proteste pour plagiat alors quâil devrait ĂȘtre content, ce sont ses thĂšses qui lâemportent. Ainsi donc les vieilles recettes quâon croyait usĂ©es fonctionnent toujours. Si ça ne marche pas, on se demande ce quâil va encore trouver aprĂšs. Laissons Ă RenĂ© Girard le soin de conclure Il semble clair que notre sociĂ©tĂ© a tendance Ă apaiser ses tensions internes en jetant lâanathĂšme sur des boucs-Ă©missaires dĂ©signĂ©s. » Vous pouvez lire lâarticle complet de RenĂ© Girard ici {dailymotion}x28x5i_fernand-reynaud-le-raciste-1972-fr_fun{/dailymotion}
Unbouc Ă©missaire peut trĂšs bien ne pas ĂȘtre reconnu comme malade, psychopathe, etc. mais il sera amenĂ© Ă sacrifier une partie plus ou moins importante de lui-mĂȘme, en vue de lâexpiation dâune faute collective, dont lâorigine peut ĂȘtre transgĂ©nĂ©rationnelle et le souvenir conscient complĂštement perdu.
"Souvent, le corps enseignant et les parents eux-mĂȘmes se font complices, inconsciemment, de ces rapports de force et il ne suffit pas dâune campagne de prĂ©vention contre le harcĂšlement pour les dĂ©douaner", explique le thĂ©rapeute. Vladimir Vladimirov via Getty Images Il ne faut pas oublier que le harcĂšlement repose avant toutes choses sur un processus de neutralisation et de disqualification du discours de la victime. Vladimir Vladimirov via Getty Images HARCĂLEMENT - Les campagnes de prĂ©vention visent Ă pointer du doigt les fautes commises par les agresseurs, dâalerter les parents, le corps enseignant et les camarades eux-mĂȘmes. Pourtant, mon parcours de praticien, au plus proche des problĂ©matiques adolescentes, mâincite Ă penser que câest Ă la personne victime dâabord, dâentamer un travail sur elle-mĂȘme pour se dĂ©livrer de cette forme dâassignation inconsciente Ă la persĂ©cution de ses pairs. Cette constatation nâĂ©vacue Ă©videmment pas la perversion gĂ©nĂ©ralisĂ©e de notre sociĂ©tĂ©, qui favorise, par le biais des rĂ©seaux sociaux par exemple, le culte de la normalitĂ© Ă tout prix, tant au niveau physique que psychologique. MalgrĂ© des avancĂ©es significatives en matiĂšre dâinclusion, il ne fait toujours pas bon dâĂȘtre gros, homo ou noir dans un collĂšge. Le harcĂšlement scolaire Ă©tait le thĂšme de ma derniĂšre performance-dĂ©bat, âDans les yeux de MattĂ©oâ, au centre LGBT le 13 mars dernier, avec le concours de annuaires de psys proposant lâaccueil inconditionnel des minoritĂ©s sexuelles, souvent victimes dâhomophobie ou de transphobie dans les lieux de soins. âDans les yeux de MattĂ©oâ raconte lâitinĂ©raire dâun garçon de quinze ans, que les autres surnomment Pocahontas en se moquant de sa silhouette chĂ©tive et de son allure effĂ©minĂ©e. LâindiffĂ©rence de son professeur principal, le dĂ©ni forcenĂ© de sa mĂšre, prĂ©fĂ©rant critiquer la prise de poids de la voisine plutĂŽt que de sâintĂ©resser aux souffrances morales de son propre enfant, sont Ă©voquĂ©es Ă la travers le spectacle. MattĂ©o essaye de rĂ©pondre Ă ses agresseurs dans la cour de rĂ©crĂ© quand ses derniers lâintimident, mais nây parvient pas. Il se retrouve tĂ©tanisĂ©, comme sâil ne pouvait pas leur donner tort au fond de lui-mĂȘme. Le syndrome du bouc Ă©missaire Il ne faut pas oublier que le harcĂšlement repose avant toutes choses sur un processus de neutralisation et de disqualification du discours de la victime. Sous couvert dâhumour, en incluant les autres membres du groupe, lâagresseur lâattaque. Souvent, il est protĂ©gĂ© par une cape dâimmunitĂ©, qui Ă lâadolescence, sâapparente Ă une sorte de cote de popularitĂ© acquise Ă partir de critĂšres socioculturels valorisants pratique sportive, vĂȘtements de marque, attitude transgressive. Nul nâen est dupe autour de lui. Cette cape dâimmunitĂ© lui autorise certains assauts sadiques que dâautres ne peuvent pas se permettre. Or, le principal danger guettant la victime est dâadhĂ©rer Ă ce discours dominant en courbant lâĂ©chine devant son bourreau. Cette vassalisation inconsciente âTu es plus populaire que moi et tu as tous les droitsâ, âTes attaques sont lĂ©gitimes car je ne vaux rienâ correspond Ă une haine et un dĂ©goĂ»t de soi, gĂ©nĂ©rateurs de harcĂšlement. Cette absence totale dâestime de soi, voire la volontĂ© de se dĂ©truire par le biais des mots et des actes des autres, va entraĂźner certaines victimes dans une spirale menant Ă la solitude radicale, la mise au ban de tous leurs pairs. Câest ce qui sâappelle le syndrome du bouc Ă©missaire avec sa somme de dĂ©nis collectifs. Un silence trompeur Bien souvent, en effet, ce mouvement psychique groupal se fait dans un silence tonitruant, qui trompe les professeurs et les familles. âOn nâa rien suâ, rĂ©sume la pensĂ©e ambiante, lorsque la petite victime attente Ă ses jours au bout de longues semaines, voire de longs mois de calvaire Avec les rĂ©seaux sociaux et le rĂšgne des pseudos, cette omerta gagne Ă©videmment en intensitĂ©. Personne ne se dĂ©clare nominativement dans cette dĂ©ferlante de sarcasmes. Personne nâose finalement affronter le monde Ă visage dĂ©couvert. Or, trĂšs souvent, nous constatons aprĂšs-coup que la victime elle-mĂȘme a un ou plusieurs pseudos, quâelle sâenferre dans un mĂ©canisme mimĂ©tique visant Ă vouloir ressembler Ă ses agresseurs, dans un dĂ©sespoir teintĂ© de vide interne et de peur de lâautre. Câest cette aliĂ©nation qui lâempĂȘche ensuite de riposter, de dĂ©noncer. La victime est alors prise dans une forme de dissonance cognitive, câest-Ă -dire un sentiment de commettre des actes qui ne correspondent pas Ă ses pensĂ©es, enfermĂ©e dans un paradoxe âJe veux ĂȘtre populaire comme mes bourreaux mais je leur en veuxâ. Le discrĂ©dit commence donc toujours par soi-mĂȘme. Nous le voyons tous les jours dans nos cabinets les jeunes victimes vont mieux quand ils nâattribuent plus la mĂȘme puissance Ă leurs bourreaux, quand ils parviennent Ă les entrevoir autrement quâĂ travers la lorgnette suprĂȘme de la norme. Les complices inconscients Ainsi, il sâagit dâaller au-delĂ de la simple prĂ©vention en dĂ©construisant ce discours normatif dominant, visant Ă atomiser certains pour en glorifier dâautres. De quel systĂšme est-il le nom sinon celui dâun phallocentrisme impossible pour beaucoup Ă contourner? Souvent, le corps enseignant et les parents eux-mĂȘmes se font complices, inconsciemment, de ces rapports de force et il ne suffit pas dâune campagne de prĂ©vention contre le harcĂšlement pour les dĂ©douaner. Ce sont les fantasmes de toute une sociĂ©tĂ© qui sont Ă revisiter, avec la plus grande luciditĂ© possible, afin de nous connaĂźtre nous-mĂȘmes et dâĂ©chapper aux poncifs discriminants. La bataille nâest pas celle de la bien-pensance des uns et de la mĂ©chancetĂ© des autres. Elle concerne tout le monde. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost Face au harcĂšlement scolaire, Macron annonce de nouveaux outils
Lancien trader ne tient plus le rĂŽle du coupable mais celui du bouc Ă©missaire. Depuis janvier 2008, il a courageusement mais naĂŻvement fait face Ă lâoppression du systĂšme et il a reconnu ce quâil pense ĂȘtre sa responsabilitĂ©. Ses opĂ©rations peuvent-elles ĂȘtre qualifiĂ©es dâabus de confiance quand comme ses confrĂšres il a Ă©tĂ© formĂ© Ă mener de telles actions au sein dâun
Comment gĂ©rer un salariĂ© insupportable ?Aucun responsable n'y Ă©chappe... La gestion des personnalitĂ©s difficiles fait sĂ»rement partie de votre quotidien. De la mĂ©thode douce Ă la tolĂ©rance zĂ©ro, dĂ©couvrez comment composer avec les fortes tĂȘtes et autres paranoĂŻaques. GonflĂ©, le Martin ! Non seulement personne ne peut l'approcher sans recevoir une volĂ©e de bois vert, mais, de plus, il refuse de partager son savoir-faire avec ses collĂšgues fraĂźchement recrutĂ©s. Un cas d'Ă©cole ? Pas le moins du monde. Le personnage en question sĂ©vit depuis des lustres chez le fromager Lactalis, en tant que responsable logistique. Et quelle entreprise n'a pas au moins un Martin dans ses murs, sobrement appelĂ© une personnalitĂ© difficile ? PĂ©nible, trĂšs pĂ©nible. D'autant que, au-delĂ des grincheux en tout genre, vous venez peut-ĂȘtre de recruter un obsessionnel, une histrionique, quelques narcissiques et pourquoi pas un ou deux schizoĂŻdes. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Le psychiatre François Lelord estime qu'"environ 10 % de la population adulte peut ĂȘtre diagnostiquĂ©e comme personnalitĂ© difficile". Il serait donc miraculeux que votre entreprise soit Ă©pargnĂ©e. Comment rĂ©agir ? En adoptant l'une des trois ripostes ci-dessous. Riposte n°1 le clashQuand c'est inĂ©vitableLa plupart des employeurs admettent sans dĂ©tours prĂ©fĂ©rer le clash Ă d'interminables discussions. "Cela nous arrive rarement, mais, si le collaborateur se rĂ©vĂšle ingĂ©rable, on s'en sĂ©pare", reconnaĂźt GĂ©rard Viquel, le PDG de la sociĂ©tĂ© Ă©ponyme, fabricant d'articles scolaires. MĂȘme rĂ©action de la part de Jean-Luc Synave, Ă la tĂȘte de la web agency "A titre personnel, les fortes tĂȘtes ne me dĂ©rangent pas plus que ça. Mais je me refuse Ă imposer la mauvaise humeur de quelqu'un aux autres salariĂ©s. J'ai ce cas trĂšs prĂ©cis en ce moment et je peux vous dire que la personne en question doit s'attendre Ă vivre des moments trĂšs difficiles. Et cela va de toute façon ĂȘtre vite rĂ©glĂ©..." Une nette majoritĂ© de patrons raisonne ainsi, en fait. Du dirigeant du Groupe Duarte, estimant que son entreprise n'est pas un dĂ©fouloir, Ă Dominique Lasserre, qui se souvient avoir bataillĂ© des mois durant pour pousser Ă la dĂ©mission un acheteur particuliĂšrement irascible. Voila, en effet, de quelle maniĂšre, souvent, les problĂšmes se rĂ©solvent. A moins d'envisager l'autre porte de sortie, certes Ă©troite, qu'est le licenciement. Subjective par nature, l'incompatibilitĂ© d'humeur ne peut suffire pour remercier un collaborateur. Le 7 juillet 1998, la Cour de cassation a toutefois admis que l'incompatibilitĂ© des relations humaines et professionnelles entre un employĂ© et son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, entraĂźnant la dĂ©gradation du travail de l'ensemble de son service, justifiait le licenciement de l'intĂ©ressĂ©. De mĂȘme, une employĂ©e qui contestait systĂ©matiquement les ordres de la direction et entretenait une incompatibilitĂ© d'humeur avec ses collĂšgues a pu ĂȘtre licenciĂ©e sous prĂ©texte qu'elle rendait impossible un accord sur les horaires de travail hebdomadaires Cour de cassation du 12 juillet 2000. L'"emmerdeur" n'a-t-il que des mauvais cĂŽtĂ©s ? Il est des cas oĂč les dirigeants y regardent Ă deux fois avant d'opter pour la rupture ceux oĂč la personnalitĂ© difficile se double d'un talent ou d'une expĂ©rience Ă©galement hors normes. "Tout dĂ©pend de la compĂ©tence du collaborateur en question, explique la directrice gĂ©nĂ©rale de Ditechna. Une Ferrari, c'est beaucoup plus dur Ă maĂźtriser qu'une 2 CV, mais, si j'ai le choix, je prĂ©fĂšre quand mĂȘme l'italienne." MĂȘme rĂ©action de la part d'Eric Delerue "Quand on estime qu'un collaborateur le mĂ©rite, il nous arrive de faire appel Ă une aide extĂ©rieure, indique le responsable du personnel de Doublet. En l'occurrence un cabinet de coaching qui a le chic pour faire prendre conscience Ă quelqu'un du cĂŽtĂ© nĂ©faste de son attitude. RĂ©cemment, un de nos cadres des services logistiques a bĂ©nĂ©ficiĂ© de ce petit traitement de faveur et, depuis, tout le monde s'en fĂ©licite. Mais je pense que ça a marchĂ© parce que cette personne est suffisamment intelligente pour saisir jusqu'Ă quel point ses employeurs peuvent tolĂ©rer ses Ă©carts." Favorable Ă cette façon de diriger ses troupes, François Lelord invite ainsi les managers Ă raisonner comme ils savent le faire en fonction du rapport coĂ»t-bĂ©nĂ©fice. "Si l'attitude "dĂ©viante" d'Untel est compensĂ©e par un apport supĂ©rieur aux soucis qu'il vous cause, Ă quoi bon se plaindre ?", s'interroge le psychiatre. Mais pragmatisme ne signifie pas pour autant capitulation. Pour empĂȘcher les "caractĂšres" de faire trop de dĂ©gĂąts, il existe un remĂšde administratif trop peu utilisĂ© la charte de bonne conduite. Distincte de l'abscons rĂšglement intĂ©rieur que personne ne lit, elle doit clairement Ă©dicter ce que vous attendez de tous en matiĂšre de relations humaines, de respect des autres, etc. "C'est un truc tout bĂȘte, mais il permet de dĂ©courager ceux qui pourraient ĂȘtre tentĂ©s de passer les bornes", promet Jean-Pascal Farges, de l'Institut des relations humaines. Au-delĂ , et toujours Ă condition que le jeu en vaille la chandelle, deux types d'amĂ©liorations opĂ©rationnelles sont envisageables. Riposte n° 2 faire Ă©voluer la situationLa rĂ©action la plus difficile, c'est l'attitude qui consiste Ă faire table rase du passĂ© en oubliant tous les prĂ©jugĂ©s que l'on traĂźne Ă propos dudit collaborateur. "Ăa demande un vrai travail sur soi, mais c'est efficace, explique un dirigeant de PME qui a suivi l'une des formations de Jean-Louis Muller. On appelle cela coller un timbre Ă quelqu'un et je dois dire que j'Ă©tais le champion pour ce genre de choses... Par exemple, je ne pouvais m'empĂȘcher de voir tous mes employĂ©s barbus comme des psychorigides. La Cegos m'a appris Ă mettre ce genre de vision subjective de cĂŽtĂ© et j'ai dĂ©couvert que certains d'entre eux sont plus ouverts que je ne le pensais." Dans le mĂȘme esprit, vous pouvez Ă©galement tenter de modifier votre propre comportement envers les personnalitĂ©s difficiles afin de les amadouer. Un seul exemple prĂ©fĂ©rez "Je n'ai pas compris ce que tu as dit" Ă "Tu es incomprĂ©hensible" et vous constaterez qu'il n'y a pas tant d'agressifs que cela parmi vos salariĂ©s. "C'est l'effet miroir, constate Jean-Louis Muller. Comme par hasard, un patron hargneux aura toujours beaucoup de grincheux dans ses effectifs..." Cela signifie-t-il pour autant que vous devez tout accepter en bloc, des bons jusqu'aux plus mauvais penchants de vos collaborateurs Ă problĂšme ? "Oui et non, rĂ©pond le consultant Jean-Pascal Farges. Ce qu'il faut viser, c'est un progrĂšs dans la relation, plus que chez le salariĂ© lui-mĂȘme. Car il ne faut pas se faire d'illusions, on ne change pas un adulte." encadrĂ© 4 pistes pour gĂ©rer un collaborateur des plus pĂ©nibles - Changer le contexte de travail... en remodelant une Ă©quipe, en proposant une mutation Ă la personnalitĂ© difficile, en rĂ©amĂ©nageant les bureaux. - Changer l'image que vous avez de lui... en essayant de ne plus lui coller une Ă©tiquette de "personnalitĂ© Ă problĂšme". Pour y parvenir, tenter de dialoguer avec lui. - Changer la relation avec lui... en s'efforçant d'ĂȘtre tolĂ©rant et chaleureux dans l'espoir de l'amadouer et de l'amener Ă faire un effort pour corriger ses travers. - Edicter une charte de comportement... Les insupportables rĂ©aliseront Ă partir de quel seuil ils franchissent la ligne blanche. Riposte n° 3 tirer profit de ses traversCette Ă©vidence admise, est-il tout de mĂȘme possible d'amener quelqu'un Ă changer de comportement sans lui demander de modifier sa personnalitĂ© ? Oui, parfaitement, assure la Cegos. Mais Ă condition de faire preuve d'une sacrĂ©e dose de bonne volontĂ©. Un collaborateur vous fait des misĂšres ? Le centre de formation vous suggĂšre de faire Ă©voluer ses conditions de travail en rĂ©organisant l'emplacement des bureaux ou en lui proposant un autre poste. Antonio Duarte a tentĂ© l'expĂ©rience avec l'un de ses ouvriers les plus revĂȘches et il s'en fĂ©licite "Cet homme avait une conduite irrationnellement contestataire. On a jouĂ© Ă quitte ou double en lui donnant la responsabilitĂ© d'une Ă©quipe et son agressivitĂ© destructrice s'est muĂ©e en Ă©nergie constructive. Un vrai miracle !" GĂ©rard Viquel a fait de mĂȘme avec l'une de ses ouvriĂšres. "De toute ma vie j'ai rarement vu un ĂȘtre humain aussi acariĂątre, s'amuse ce chef d'entreprise. Une femme absolument invivable. Mais tellement efficace que, si l'on me propose d'en avoir 50 comme elle, je signe tout de suite. Alors on a trouvĂ© une parade elle occupe un poste oĂč elle n'est quasiment jamais en contact avec le reste du personnel. A part sa niĂšce, qu'elle supporte Ă peu prĂšs et qui fait le lien entre elle et le monde extĂ©rieur..." Astucieux, mais difficilement transposable Ă tous les caractĂ©riels du monde du travail. D'autant que ces conseils risquent de buter trĂšs vite sur l'un des effets secondaires des tempĂ©raments difficiles ils sont rarement disposĂ©s Ă Ă©voluer. Dans ce cas, il ne vous reste plus qu'Ă tirer discrĂštement parti de leurs "petits" travers. Votre comptable est un obsessionnel compulsif ? Tant mieux pour vos comptes, responsabilisez-le sur les procĂ©dures de contrĂŽle. Le responsable qualitĂ© de votre usine se laisse aller Ă la paranoĂŻa aiguĂ« ? Ce n'est sans doute pas plus mal si vous l'orientez vers les principales zones Ă risque de votre champ d'activitĂ©. Restent les Ă©ternels et trop nombreux rĂąleurs. Leur propension Ă chercher la petite bĂȘte est telle qu'ils ont le chic pour dĂ©nicher les points faibles d'un dossier. Pourquoi ne pas prendre alors l'habitude de les associer davantage Ă vos projets de dĂ©veloppement. C'est aller un peu loin, pensent certains ? Peut-ĂȘtre. Mais souvenez-vous que, sans dĂ©viance ou remise en cause de l'ordre Ă©tabli, aucune idĂ©e innovante n'aboutit jamais... Dix profils difficiles et...dix solutions !Du "hĂ©risson" au psychorigide...Toutes les solutions pour travailler avec ceux que l'on dit ingĂ©rables. Le paranoĂŻaque Il soupçonne les autres de mauvaises intentions et interprĂšte comme hostiles les Ă©vĂ©nements les plus anodins. Que faire ? Exprimez trĂšs clairement vos directives en respectant scrupuleusement les formes et en faisant souvent rĂ©fĂ©rence aux rĂšglements et aux procĂ©dures. Le schizoĂŻde Il se dĂ©sintĂ©resse des autres et se tient le plus possible en retrait des activitĂ©s de groupe. Les critiques et les compliments n'ont presque aucune prise sur lui. Que faire ? Sans le laisser s'isoler complĂštement, permettez-lui de devenir un trĂšs bon expert au lieu de lui donner des responsabilitĂ©s. L'anxieux Ses soucis sont trop frĂ©quents et trop intenses par rapport aux risques rĂ©els qui peuvent exister dans le cadre de son activitĂ©. Que faire ? Ne lui faites pas partager inutilement vos propres sujets d'inquiĂ©tude et sachez l'utiliser comme un radar de dĂ©tection des problĂšmes Ă venir. L'histrionique Il cherche Ă attirer l'attention et a un besoin intense de l'affection de son entourage. Il a tendance Ă idĂ©aliser ou Ă dĂ©valuer exagĂ©rĂ©ment les autres. Que faire ? Ne vous laissez pas attendrir par ses tentatives de sĂ©duction souvent factices, mais montrez-lui de l'intĂ©rĂȘt chaque fois qu'il a un comportement "normal". L'obsessionnel ExagĂ©rĂ©ment attentif aux dĂ©tails et aux procĂ©dures, il agit au dĂ©triment du rĂ©sultat final. Son contact humain est souvent froid et formel. Que faire ? Sans ironiser sur ses manies, ne vous laissez pas entraĂźner trop loin dans son systĂšme. Chargez-le des contrĂŽles et des finitions. Le narcissique PersuadĂ© d'ĂȘtre exceptionnel et donc de mĂ©riter plus que ses collĂšgues, il est intolĂ©rant Ă la critique et souvent prĂȘt Ă manoeuvrer pour arriver Ă ses fins. Que faire ? Si vous tenez Ă le garder, sachez lui accorder quelques avantages nĂ©cessaires Ă sa bonne humeur. Mais soyez vigilant face Ă ses tentatives de manipulation. Le dĂ©pressif Minimisant l'aspect positif de toute bonne nouvelle, il Ă©prouve peu de plaisir Ă exercer son mĂ©tier et risque d'entraĂźner ses collĂšgues dans son abattement. Que faire ? Pensez Ă le complimenter chaque fois qu'il est positif. Avec prudence, vous pouvez l'inciter Ă consulter un mĂ©decin. Le dĂ©pendant Ressentant le besoin d'ĂȘtre sans cesse rassurĂ© et soutenu par son supĂ©rieur, il est incapable d'initier un projet mais acceptera facilement une besogne peu gratifiante pour se rendre agrĂ©able. Que faire ? S'il vous demande conseil, rĂ©clamez toujours son point de vue avant de lui rĂ©pondre. Le passif-agressif Il critique exagĂ©rĂ©ment les figures d'autoritĂ© mais de maniĂšre dĂ©tournĂ©e. En Ă©tant volontairement inefficace et en se plaignant d'ĂȘtre incompris ou mĂ©prisĂ©. Que faire ? Amenez-le Ă s'exprimer directement tout en lui faisant clairement remarquer que vous percevez son opposition passive. L'Ă©vitant Il s'abstient d'agir ou d'entrer en relation avec les gens tant qu'il n'est pas assurĂ© de leur bienveillance inconditionnelle Ă son Ă©gard. Que faire ? Proposez-lui des objectifs de difficultĂ© trĂšs progressive et montrez-lui que son avis vous importe. Quand la pression monteLe manager n'a pas pour rĂŽle de modifier les personnalitĂ©s pour les faire entrer dans un moule. Mais il se doit de contenir les dĂ©bordements. Comment ? En adoptant une dĂ©marche inspirĂ©e de celle des coachs que nous avons rencontrĂ©s. Personne n'est agressif, anxieux, dĂ©primĂ©, narcissique ou paranoĂŻaque Ă 100 %. Mais un excĂšs de pression peut faire basculer quelqu'un en apparence Ă©quilibrĂ© dans la catĂ©gorie des personnalitĂ©s difficiles. Un emmerdeur, c'est le produit, parfois explosif, d'une personnalitĂ© avec un contexte, un environnement, des jeux de pouvoir qui vont exacerber certaines tendances, qui seraient autrement restĂ©es enfouies. Dans l'environnement professionnel, de multiples facteurs peuvent faire qu'une personne disjoncte surcroĂźt de travail, annonce de fusion, menace de licenciement... Plus que des personnalitĂ©s difficiles, ce sont en rĂ©alitĂ© des comportements problĂ©matiques qui gravitent dans l'entreprise. Heureusement, car il est impossible de modifier une personnalitĂ©, du moins Ă l'Ăąge adulte. On peut en revanche amener quelqu'un Ă comprendre qu'il n'a pas la bonne attitude et l'inciter Ă en changer. En s'inspirant de la dĂ©marche des coachs, dont la mission est souvent d'accompagner des personnes qui posent problĂšme dans l'organisation. Aider Ă la prise de conscience et soigner la relationIl ne s'agit pas d'amĂ©liorer les personnes en tant que telles, mais uniquement leurs relations avec les autres, dans le contexte particulier de l'entreprise. Le coach a une fonction mĂ©diatrice. Il n'est pas lĂ pour "traiter" une personnalitĂ© difficile, mais pour aider deux personnes Ă amĂ©liorer leurs relations. En clair, il ne s'agit pas d'amĂ©liorer les personnes en tant que telles, mais uniquement leurs relations avec les autres, dans le contexte particulier de l'entreprise. "DĂ©signer un bouc Ă©missaire, dĂ©crĂ©ter que telle personne est impossible ou ingĂ©rable, c'est parfois Ă©viter de s'interroger sur sa propre attitude. Si un dirigeant vient me trouver pour que je l'aide Ă gĂ©rer un collaborateur prĂ©tendument difficile, je commence par me demander ce qui bloque dans leur relation", tĂ©moigne un coach. Il n'est en effet jamais Ă exclure que le vĂ©ritable pervers, dans une relation, ne soit pas celui qu'on croit. Il arrive que la "personnalitĂ© difficile" soit fabriquĂ©e par son manager, qui projette sur elle un certain nombre de stĂ©rĂ©otypes "Il est nul", "paresseux" "hystĂ©rique", "C'est un tocard" auxquels la personne concernĂ©e finit par se conformer. Changer son regard sur quelqu'un peut, Ă l'inverse, suffire Ă le faire Ă©voluer de maniĂšre positive. Les emmerdeurs n'ont pas conscience de gĂȘner. Leur comportement s'exprime de façon compulsive et irrĂ©pressible pour eux, pas moyen d'agir autrement. Un consultant raconte l'histoire de Paul, numĂ©ro 2 d'une grosse PME. Un vrai "mĂ©chant", incapable de contenir son agressivitĂ©, qu'il dĂ©verse sur ses deux cents collaborateurs. Et mĂȘme sur le dirigeant de l'entreprise. Son PDG l'a incitĂ© Ă travailler sur les signaux internes lui indiquant que la colĂšre montait afin d'apprendre Ă se pour Albert, cadre dans l'Administration. Ce jeune homme disait toujours oui par-devant, mais ne faisait que ce qu'il voulait, si bien que son supĂ©rieur hiĂ©rarchique se trouvait continuellement en porte-Ă -faux. Son travail avec un coach lui a permis de comprendre que son attitude mettait son supĂ©rieur en Ă©chec, car il n'avait pas du tout perçu qu'il s'agissait d'un rapport de force. Albert s'est dĂ©cidĂ© Ă collaborer lorsqu'il a compris que la coopĂ©ration pouvait servir Ă son Ă©volution professionnelle. DĂ©busquer les contradictions et donner du feed-backUne bonne explication des problĂšmes avec des dĂ©tails sur les dysfonctionnements qu'entraĂźne ce comportement difficile n'est jamais superflue. Les emmerdeurs ont d'abord besoin d'une communication factuelle et concrĂšte. Une bonne explication sur les problĂšmes, les dĂ©gĂąts et les dysfonctionnements qu'ils causent n'est jamais superflue. Ainsi, Ă un salariĂ© "anxieux", que l'amour du travail bien fait amĂšne Ă rendre ses dossiers systĂ©matiquement en retard, une consultante suggĂšre d'opposer des limites claires en matiĂšre de qualitĂ© de travail exigĂ©e. Dire, par exemple "Nous voulons tel niveau de prĂ©cision, au-delĂ c'est du temps perdu" peut permettre de dĂ©bloquer la situation. Lorsque l'on pointe les contradictions entre ce que disent, ce que font et ce que pensent les gens, cela met en lumiĂšre leurs responsabilitĂ©s dans les conflits, et les conduit Ă modifier leur attitude. Acceptez, par exemple, les objections incessantes d'un collaborateur seulement lorsqu'elles sont accompagnĂ©es de propositions. Les critiques devraient se faire beaucoup moins courantes. Valoriser les points forts et Ă©viter de normaliserOn est d'autant plus persuasif que s'appuie sur des zones sensibles. Mais en s'obstinant Ă essayer de changer quelqu'un pour le faire, coĂ»te que coĂ»te entrer dans un cadre, on risque de se priver de son originalitĂ© Lorsque l'on tente de convaincre quelqu'un de changer de comportement, on est d'autant plus persuasif que l'on joue sur sa corde sensible, son point fort. Regardez les "hyperactifs". Ils dĂ©bordent d'Ă©nergie. Mais stressent leurs collĂšgues Ă force de leur demander d'abattre la mĂȘme somme de travail qu'eux. Pour les coincer, il faut se placer sur leur registre en leur proposant un nouveau mĂȘme, pour persuader un "narcissique" de ne plus excĂ©der son entourage, il faut parfois lui expliquer qu'Ă force d'en faire des tonnes il risque de provoquer le courroux de ses collĂšgues. Or les personnalitĂ©s narcissiques aiment fondamentalement les autres. Elles ont besoin de leur regard et de leur reconnaissance. C'est le type mĂȘme de personnes qui ne supportent pas la solitude. Expliquer Ă un "clown" ce qui lui pend au nez peut ainsi le rendre moins perturbant. Le grand casting des emmerdeursMonomaniaque du mail, accro du portable, anxieux, hyperactif, parano, narcissique, mĂ©chant, dĂ©primĂ©, rebelle ou lĂąche, apprenez Ă les connaĂźtre pour travailler avec eux dans de meilleures conditions. > LE MONOMANIAQUE DU MAIL Morpheus dans Matrix 12 h 15 T'as fini le dossier ? 12 h 30 Tu devais me le remettre Ă 12 h... 12 h 45 OĂč en es-tu ? Trois mails en trois quarts d'heure, et c'est loin d'ĂȘtre fini... Il y a quelques annĂ©es, il aurait passĂ© autant de fois sa tĂȘte dans votre bureau, ou vous aurait passĂ© trois coups de fil. Car le problĂšme de ce mailer fou, c'est plus l'angoisse que l'appel du clavier. Pour le calmer, envoyez-lui une rĂ©ponse trĂšs impersonnelle, du type "j'ai bien pris en compte ta demande". Mais si les mails prennent une tournure un peu agressive, mieux vaut demander Ă le rencontrer pour parler face Ă face du malaise qu'il cause. > L'ACCRO DU PORTABLE* Jack Bauer dans 24H "Bidibidibi... Vrrrrrrrrrrrr..." en mode sonnerie ou - soi-disant plus discret - vibreur, l'accro du portable se repĂšre trĂšs vite dans les rĂ©unions et les bureaux. Mais pourquoi ne dĂ©croche-t-il donc jamais dans un sens ? Il peut y avoir quelques raisons valables la frime, la peur de manquer une opportunitĂ© s'il ne dĂ©croche pas, ou l'impolitesse, tout simplement. Afin qu'il arrĂȘte de perturber le travail en Ă©quipe, on peut lui lancer un regard appuyĂ©, sourcils froncĂ©s, lui indiquant la gĂȘne qu'il procure. Si cela ne suffit pas, il faudra alors imposer dĂšs le dĂ©but d'une rĂ©union ou Ă tout moment de travail important, la rĂšgle simple qui s'impose aux spectacles "Merci d'Ă©teindre vos portables" ! ** Voir GĂ©rer les personnalitĂ©s difficiles au travail, Annie Weisz, 2006, ed. Maxima. > L'ANXIEUX Thierry Lhermitte dans Le PĂšre NoĂ«l est une ordure Les anxieux, obsessionnels, perfectionnistes, procĂ©duriers, voire maniaques se focalisent volontiers sur de petits dĂ©tails. Comme ils ont besoin de sĂ©curitĂ©, ils se raccrochent Ă des rituels, vivent dans la routine et supportent trĂšs mal le changement. Ils sont gĂȘnĂ©s lorsqu'il leur faut prendre des dĂ©cisions seuls et sollicitent des avis extĂ©rieurs. Pour valoriser leurs points forts, il faut les charger des contrĂŽles et des finitions, mais sans entrer dans leur systĂšme. > L'HYPERACTIF Jean-Paul Belmondo dans Flic ou voyou Les hyperactifs, forces de la nature, ont besoin d'action, de travail Ă abattre et de compĂ©tition. Souvent droguĂ©s du boulot, ces nĂ©vrosĂ©s veulent tout rĂ©genter et contrĂŽler. Peu dĂ©licats, ils aiment les disputes, sont parfois gaffeurs et... trĂšs stressants pour leur entourage. Il faut les mettre au dĂ©fi de se calmer et leur rappeler les objectifs de l'entreprise, lesquels sont plus importants que leur ego. > LE PARANO Alain Delon dans Le SamouraĂŻ Les paranos. MĂ©fiants, ils ne font confiance Ă personne et interprĂštent de travers les Ă©vĂ©nements les plus anodins. "On veut me piquer ma place" est leur leitmotiv. Du coup, ils gardent l'information pour eux, ont beaucoup de mal Ă dĂ©lĂ©guer, ne comprennent pas le jeu collectif et ne savent pas travailler en Ă©quipe. Il faut toujours communiquer avec eux de façon trĂšs rationnelle en faisant rĂ©fĂ©rence aux rĂšglements et aux procĂ©dures. > LE NARCISSIQUE JosĂ© Garcia dans Rire et chĂątiment Les narcissiques ont constamment besoin d'attirer l'attention sur eux pour susciter l'affection de leur entourage. TrĂšs dĂ©sorganisĂ©s, ces "clowns", ou histrions, se comportent comme des "brasseurs d'air" qui perturbent le travail des autres. Il ne faut pas entrer dans leur jeu de sĂ©duction, mais leur faire comprendre qu'ils risquent de lasser leurs collĂšgues et donc d'obtenir exactement l'inverse de ce qu'ils cherchent. > LE MĂCHANT Louis de FunĂšs dans Les Aventures de Rabbi Jacob Les mĂ©chants, agressifs, autoritaires, Ă©gocentriques, sont pervers et persĂ©cuteurs. La moindre contrariĂ©tĂ© devient prĂ©texte Ă faire une scĂšne ou Ă entrer dans une colĂšre noire. Ils s'en prennent Ă tout le monde, mais prennent plaisir Ă humilier quelques souffre-douleur choisis. La solution rester calme, ne pas se mettre en colĂšre et surtout leur apprendre Ă se maĂźtriser. > LE DĂPRIMĂ Michel Blanc dans Viens chez moi, j'habite chez une copine Les dĂ©primĂ©s. Chez eux, rien ne tourne jamais rond. VĂ©ritables "martyrs" du bureau, ils geignent en permanence et voient la vie en noir. Ils passent davantage de temps Ă se plaindre de leur travail qu'Ă s'activer. Ils se prennent pour des victimes et se diront volontiers "harcelĂ©s" si on leur en demande trop. De vrais boulets. Rester attentif malgrĂ© tout. Dans le lot de leurs complaintes, certaines sont peut-ĂȘtre justifiĂ©es... > LE LĂCHE GĂ©rard Jugnot dans Papy fait de la rĂ©sistance InhibĂ©s, sournois, ce sont des savonnettes. Comme ils ont un mauvais rapport Ă l'autoritĂ©, ils ne disent jamais non mais traĂźnent les pieds pour faire ce qu'on leur demande. Quand ils critiquent, c'est toujours de maniĂšre dĂ©tournĂ©e. Il faut exiger d'eux plus de coopĂ©ration en insistant sur le fait qu'ils mettent les autres en Ă©chec. > LE REBELLE Coluche dans La Vengeance du serpent Ă plumes Toujours dans la critique, le dĂ©nigrement, le conflit, ils sont perpĂ©tuellement en rĂ©volte. Provocateurs, les rebelles sont les rois du contre-pied pour avec ceux qui sont contre et contre avec ceux qui sont pour. Mais leurs rĂ©flexions sont souvent gratuites, chargĂ©es d'affectivitĂ©, et leurs arguments, peu pertinents. Ces ĂȘtres immatures au comportement puĂ©ril sont usants ! Mieux vaut n'accepter que leurs critiques accompagnĂ©es de propositions. Les plus lus OpinionsLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald Bronner
Maissoyons honnĂȘte : Macron nâest pas plus « mĂ©prisant » envers le peuple que Hollande qui faisait les 400 coups rue du Cirque et dont le rĂšgne ne fut guĂšre flamboyant. Nâen jetez plus
La cause de tous nos maux, ce sont les J...fs. » Un Allemand de base, en 1930 La cause de tous nos maux, ce sont les non-vaccinĂ©s. » Un Français de base, en 2021 c'est-Ă -dire en 1984 *Le despote et ses potes ont bien travaillĂ©. Que dis-je, bien travaillĂ© ils ont accompli un coup de maĂźtre. Un coup de maĂźtre d'une rare perfidie, un coup de maĂźtre infĂąme, un coup de maĂźtre ignoble, mais un coup de maĂźtre quand mĂȘme. En dĂ©signant les rĂ©fractaires Ă la vaccination comme les responsables de nos futurs dĂ©boires covidiques, Macron et ses conseillers en tyrannie viennent de sauver leur peau. En sacrifiant celle de leurs sur une partie du peuple la critique de sa propre action » LĂ©nine et Staline ne faisaient pas autrement que les dictateurs en herbe de ce hideux gouvernement. Un gouvernement qui, s'il n'Ă©tait pas tyrannique, c'est-Ă -dire prĂȘt Ă tout pour se maintenir le fameux quoi qu'il en coĂ»te » prend aujourd'hui tout son sens, aurait pour souci majeur la concorde de son peuple â Ă plus forte raison dans un pays dont la devise s'Ă©nonce LibertĂ©, ĂgalitĂ©, FraternitĂ© »... Un gouvernement qui, parce qu'il est tyrannique, sĂšme la discorde pour se sauver. Diviser pour mieux rĂ©gner l'astuce est vieille comme Machiavel. Ă ceci prĂšs que traditionnellement, ce sont ses ennemis que l'on divise, pas le peuple dont on a la charge. Sauf, bien sĂ»r, si l'ennemi, c'est le peuple...En dĂ©signant Ă la vindicte les non-vaccinĂ©s, en leur imputant ses propres nuisances Ă©conomiques, sociales, psychologiques et, bien sĂ»r, sanitaires, ce gouvernement horizontalise une contestation qui ne devrait ĂȘtre que verticale la fermeture des lits d'hĂŽpitaux qui se poursuit..., l'ouverture prolongĂ©e des frontiĂšres Ă tous les variants de la galaxie, le confinement gĂ©nĂ©ralisĂ© en 50 Ă©pisodes la Chine, totalitaire », a confinĂ© 1% de sa population, pendant quelques semaines ; la France, dĂ©mocratique », 100%, pendant presque un an, les pertes d'emplois, les dĂ©pressions, les suicides, les sottises de SibĂȘte, les vraies vĂ©ritĂ©s vraies de la verrue VĂ©ran, les discours d'enterrement du croque-mort Salomon, les cernes ignominieuses du Pr. DĂ©fraĂźchy et les fĂ©roces entraves Ă toute tentative de traitement sont de son fait â entre autres mĂ©faits. Mais ce saccage peut ĂȘtre oubliĂ©, ce saccage va ĂȘtre oubliĂ© en faisant porter aux non-vaccinĂ©s, cette nouvelle caste d'intouchables, la culpabilitĂ© des caprices du Covid. Ă ce stade, il ne me semble pas superflu d'expliquer aux dĂ©vots du vaccin que la vocation essentielle de la vaccination est dâĂ©pargner au vaccinĂ© des complications graves ; quâĂȘtre vaccinĂ© n'empĂȘche ni d'ĂȘtre contaminĂ©, ni dâĂȘtre contagieux, ni par consĂ©quent de spectaculaires reprises de l'Ă©pidĂ©mie de Covid en IsraĂ«l, au Chili et Ă Malte, pays les plus vaccinĂ©s au monde. Rappelons Ă©galement Ă ces bons croyants bien dociles, mais un poil crĂ©dules, que les moins de 50 ans reprĂ©sentent... 0,9% des morts du Covid que parmi les 111 000 morts du Covid depuis mars 2020, 1 000 avaient moins de 50 ans, et 15 moins de 20 ans... Que celui qui, en intĂ©grant avec rigueur ces Ă©lĂ©ments dans son raisonnement, peut m'expliquer le bĂ©nĂ©fice de vacciner les moins de 50 ans â tant pour les intĂ©ressĂ©s, que pour le bien commun â me soumette sa dĂ©monstration les occasions de rire se font rares. Oui, je suis curieux que quelquâun sans attaques personnelles, ces aveux de vacuitĂ© argumentative me justifie l'intĂ©rĂȘt â tant au plan individuel que collectif â de vacciner une personne non-vulnĂ©rable Ă un virus et qui, mĂȘme vaccinĂ©e, reste susceptible d'attraper et de transmettre ledit virus... Ă plus forte raison quand les personnes vulnĂ©rables sont dĂ©jĂ vaccinĂ©es... Mais ces considĂ©rations rationnelles ne sont plus de saison ; elles sont, pour dire le vrai, complĂštement hors-sujet. Outre son intĂ©rĂȘt financier, proportionnel au nombre de doses de ce dĂ©cidĂ©ment trĂšs efficace vaccin demain, tous junkies, et que seuls les Bisounours mĂ©connaissent, le fĂ©tichisme vaccinal est une opportunitĂ© inouĂŻe pour ce gouvernement de se refaire une virginitĂ© sur le dos de ses administrĂ©s. De s'innocenter en accusant ses victimes... Hein ? Comme j'y vais ? Victimes, je dis ? Non lĂ vraiment c'est trop ? LĂ j'exagĂšre ? Et pourtant je ne sais pas comment qualifier autrement tous ces actifs et Ă©tudiants qui, au prĂ©texte qu'il ne fallait pas discriminer, ont acceptĂ© un confinement sans objet pour eux, y ont laissĂ© leur emploi, leurs perspectives d'avenir, leur santĂ© physique et psychique, leur allant, leur Ă©lan vital, et se voient dĂ©sormais sommĂ©s de s'injecter un vaccin non seulement expĂ©rimental, mais sans objet pour eux, sous peine de subir, cette fois de façon discriminatoire, un confinement... sans objet pour eux. L'aberration intellectuelle, qui est aussi et avant tout une ineptie sanitaire, s'aggrave d'une injustice que seule notre civilisation » dĂ©christianisĂ©e pouvait susciter, et nonchalamment accepter. Une civilisation » qu'ont dĂ©sertĂ©e depuis longtemps les sens de la justice, de la gratitude, et de la compassion...La quintessence de l'injustice, de l'ingratitude et de l'absence de compassion Ă©tant atteinte avec le personnel soignant qui, depuis un an et demi depuis beaucoup plus, en vĂ©ritĂ©, sacrifie sa vie pour sauver celle des autres, et se voit aujourdâhui mitraillĂ© de glaviots haineux parce quâil refuse de se faire injecter une substance au mieux inutile, au pire nĂ©faste pour lui. Un personnel qui a affrontĂ© des situations de stress et de risque inimaginables, s'est habillĂ© avec des sacs poubelles parce quâon le privait de blouses, a dĂ» travailler plusieurs mois sans masque chirurgical, a enchaĂźnĂ© les journĂ©es de 16 heures, les nuits blanches, les week-ends sans repos, et se voit dĂ©sormais qualifiĂ© de frange capricieuse, qui se satisferait bien de rester dans le chaos et lâinactivitĂ© » par le marquis Attal transformant par contraste les puants aristocrates de l'Ancien RĂ©gime finissant en parangons d'empathie. DĂ©signer les derniĂšres incarnations de l'altruisme, de l'abnĂ©gation et de l'esprit de sacrifice comme un ramassis de feignasses, d'Ă©goĂŻstes, voire d'assassins... Quelle laideur intĂ©rieure faut-il, pour en arriver Ă une telle abjection ? De quelle haine de la bontĂ© faut-il ĂȘtre habitĂ©, pour ainsi dĂ©nigrer ceux qui ont tout donnĂ© ? On sait bien depuis Nietzsche quâ avoir de grandes obligations Ă lâĂ©gard de quelquâun ne crĂ©e pas la gratitude, mais le dĂ©sir de vengeance », il y a quand mĂȘme des limites⊠Enfin, il devrait y en avoir. Il nây en a plus. Pourquoi, donc, se priver, puisque nul ne s'Ă©meut de ces paroles horribles ? Puisque nul ne rĂ©alise lâignominie de ces accusations ? Puisque nul ne comprend que des monstres nous gouvernent ? Des monstres qui, sommet de perversitĂ©, se dĂ©faussent de leurs erreurs sur ceux qui en subissent les consĂ©quences⊠Des monstres qui, pour dĂ©tourner la colĂšre ĂŽ combien lĂ©gitime qui devrait sâabattre sur eux, la dĂ©vient sur une partie du peuple â sans pour autant cesser dâexalter tout frĂ©missants dâhypocrisie la RĂ©publique une et indivisible, et de condamner les discours de division⊠Des monstres qui, pour parler dans le langage automatique des mĂ©diatiques, montent les Français les uns contre les autres ». Des Français qui, dâailleurs, ne demandent que ça. Des Français qui nâattendaient que ça, de pouvoir dĂ©chaĂźner sans frein leur haine de lâesprit critique, du scepticisme, du discernement, du doute, et de tout ce qui a fait le pays de Descartes. Le culte du vaccin ouvre une nouvelle guerre de religions â une guerre minable et une religion minable, comme tout ce que produit notre Ă©poque minable â dans laquelle les mĂ©crĂ©ants subiront pour commencer la relĂ©gation sociale, la sĂ©grĂ©gation, les vexations, les humiliations, puis demain lâoppression. Avec lâapprobation de 62% des FrançaisâŠCertains commentateurs, Ă propos des sacrifices de plus en plus lourds exigĂ©s par le clergĂ© vaccinal pour honorer le dieu Vaccin, notre Sauveur, Aaaaamen, Ă©voquent une dictature sanitaire ». Ils ont tort. Nous ne sommes pas en dictature. Nous ne sommes plus en dictature. Quand des mesures dictatoriales sont approuvĂ©es par 62% de la population, câest le signe que la dictature sâest muĂ©e en totalitarisme en exercice de la dictature par le peuple lui-mĂȘme. Car si la dictature, câest l'Ătat policier, le totalitarisme, c'est le peuple policier. Câest ce monde irrespirable oĂč le peuple approuve majoritairement le tyran, et se charge de sĂ©vir contre les opposants. Nous y sommes, donc. 62%. Les fanatiques de la piquouse sont prĂȘts. Ils sâĂ©brouent. Ils trĂ©pignent. Ils brĂ»lent dâimpatience dâempĂȘcher pĂ©remptoirement toute discussion rationnelle, de culpabiliser haineusement tous ceux qui commettent le dĂ©lit de douter, dâintimider violemment tous ceux qui ont encore le culot de penser, dâhumilier fĂ©rocement tous ceux qui se croient encore autorisĂ©s Ă se poser des questions. LibertĂ©, ĂgalitĂ©, FraternitĂ© » il est temps de remplacer cette trilogie rĂ©publicaine mensongĂšre par un triptyque plus honnĂȘte. Sectarisme, dogmatisme, obscurantisme », voilĂ la vraie devise du peuple français dâaujourdâhui. Peuple de ProgrĂšs. Peuple de Raison. Peuple de LumiĂšres.* Ceux qui sâindignent des quelques points Godwin que suscite lâopposition Ă lâAusweis vakzinal feraient bien de se regarder dans une glace, eux qui depuis 40 ans traitent de fasciste tout individu qui ne pense pas comme eux ou plus exactement qui pense, pas comme eux, et assimilent Marine Le Pen Ă Hitler. Les recordmen des points Godwin, câest eux. La banalisation du nazisme, câest eux. Ceux qui bafouent sans cesse et sans vergogne la mĂ©moire des victimes du nazisme ; ceux qui, pour compenser leur impuissance argumentative, collent systĂ©matiquement des croix gammĂ©es et des staches de FĂŒhrer sur leurs contradicteurs, câest eux. Et pas depuis une semaine depuis 40 ans.
DĂ©velopperune conscience de cela et--si vous ĂȘtes victime ou invitĂ© Ă jeter le blĂąme--arrĂȘtez d'accepter de cela. âą Interroger la personne ou les personnes qui font de vous un bouc
Je ne sais rien de votre mariage, mais il y a une chose dont je suis sĂ»r votre relation se dĂ©roule dans un monde brisĂ© et vous ne pouvez Ă©chapper Ă lâimpact que cela a sur vous, sur votre conjoint et sur votre vie ensemble. Peut-ĂȘtre sâagit-il de la frustration de vivre avec les petits tracas de la vie quotidienne. Ou peut-ĂȘtre ĂȘtes-vous confrontĂ©s Ă des problĂšmes importants qui ont modifiĂ© le cours du mariage de vos rĂȘves. Ce nâest pas un hasard si vous devez faire face aux choses auxquelles vous ĂȘtes confrontĂ©s. Votre PĂšre sait oĂč vous vivez, et Il nâest pas surpris par ce que vous affrontez. Actes 17 dit quâIl dĂ©termine lâendroit exact oĂč vous vivez et la durĂ©e spĂ©cifique de votre vie. MĂȘme si vous rencontrez des choses qui nâont aucun sens selon vous, il y a bien une signification et un projet dans chaque situation que vous expĂ©rimentez. Je suis persuadĂ© que 1 Pierre 16-7 est un texte essentiel pour rĂ©aliser le bonheur dans votre mariage En ceci rĂ©jouissez-vous, quoique pour un peu de temps, actuellement, puisque câest nĂ©cessaire, vous soyez affligĂ©s par diverses Ă©preuves, afin que lâauthenticitĂ© de votre foi mise Ă lâĂ©preuve â plus prĂ©cieuse que lâor pĂ©rissable, quoiquâil soit purifiĂ© au feu â puisse ĂȘtre trouvĂ©e avoir pour rĂ©sultat la louange et la gloire et lâhonneur lors de la rĂ©vĂ©lation de JĂ©sus-Christ. » ESV Au premier coup dâĆil, ce passage ne ressemble pas au mariage de mes rĂȘves ! Mais Dieu nous dit lâune des choses les plus importantes que nous comprendrons jamais sur le bonheur et le mariage. Dieu a dĂ©cidĂ© de nous laisser dans ce monde dĂ©chu pour vivre, aimer et travailler parce quâIl avait lâintention dâutiliser les difficultĂ©s que nous rencontrons pour faire quelque chose en nous qui ne pourrait pas se faire autrement. Je ne sais pas ce quâil en est de vous, mais la plupart dâentre nous ont un paradigme personnel quant au bonheur. Il nây a rien de mal Ă vouloir ĂȘtre heureux, ni Ă travailler en vue du bonheur marital. Dieu vous a donnĂ© la capacitĂ© de vous rĂ©jouir et Il a placĂ© de belles choses autour de vous pour que vous en jouissiez. Le problĂšme nâest pas quâil sâagisse dâun mauvais objectif, mais dâune norme beaucoup trop petite. Dieu travaille sur quelque chose de profond, de nĂ©cessaire et dâĂ©ternel â son paradigme de saintetĂ© personnelle. Ne soyez pas dĂ©couragĂ©s par le langage utilisĂ© ici. Ces mots signifient que Dieu travaille Ă travers vos circonstances quotidiennes pour vous changer. Dans son amour, Il sait que vous nâĂȘtes pas tout ce que vous devez ĂȘtre selon le projet quâIl avait en vous crĂ©ant. MĂȘme si câest difficile Ă admettre, il y a toujours du pĂ©chĂ© en vous, et ce pĂ©chĂ© fait obstacle Ă ce que vous ĂȘtes censĂ©s ĂȘtre et Ă ce que vous ĂȘtes censĂ©s faire. Dieu se sert des difficultĂ©s du mariage dans lâici et le maintenant pour vous transformer. Parce quâIl vous aime, Il va volontairement interrompre ou compromettre votre bonheur momentanĂ© pour vous faire avancer dâun pas de plus dans le processus quâIl conduit pour vous sauver et pour vous transformer. Lorsque vous commencez Ă vous mettre sur la page du paradigme de Dieu pour la saintetĂ© Ă travers le mariage, la vie nâa pas seulement un sens mais devient immĂ©diatement davantage pleine dâespoir. Les choses auxquelles vous ĂȘtes confrontĂ©s ne sont pas des problĂšmes irrationnels mais des outils de transformation. Il y a de lâespoir pour vous et votre mariage parce que Dieu est au milieu de vos circonstances, et Il les utilise pour vous façonner en la personne quâIl a eu lâintention de crĂ©er. Alors quâIl fait ces choses, non seulement vous rĂ©agissez mieux Ă la vie, mais vous devenez une meilleure personne Ă vivre, ce qui se traduit par un meilleur mariage. Que Dieu vous bĂ©nisse, Paul David Tripp Questions pour rĂ©flĂ©chir Quels sont certains des petits tracas que vous expĂ©rimentez dans la vie quotidienne ? Pourquoi sont-ils frustrants ? Comment rĂ©agissez-vous Ă ces tracas ? Quel est le dĂ©fi le plus significatif que vous avez expĂ©rimentĂ© dans votre mariage Ă cause du fait que vous devez vivre dans un monde dĂ©chu ? Comment avez-vous rĂ©pondu Ă votre conjoint et Ă Dieu ? Pourquoi devriez-vous vous rĂ©jouir des petits tracas ainsi que des dĂ©fis significatifs que vous expĂ©rimentez ? Soyez prĂ©cis. Comment vous ont-ils affinĂ©s, ou comment vous affinent-ils ? De quelle maniĂšre votre conjoint souffre-t-il ? Comment pouvez-vous le soutenir et lâencourager, alors que des Ă©preuves diverses lâaffectent ? Comment pouvez-vous combattre lâimpatience et lâattitude moralisatrice quand il trĂ©buche ? Identifiez un autre couple autour de vous qui connaĂźt des difficultĂ©s conjugales. Comment pouvez-vous les soutenir et les encourager et dire la vĂ©ritĂ© sur leur situation, dans lâamour ? Devrez-vous lutter contre lâimpatience et lâattitude moralisatrice lorsquâils trĂ©buchent ?
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comment ne plus ĂȘtre un bouc Ă©missaire