RĂ©sidenceLe Clos d’EugĂ©nie (EHPAD) 3 avenue James Clerk Maxwell, 31100 Toulouse Charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie ; Charte des droits et libertĂ©s de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante « En cas de litige entre le professionnel et le consommateur, ceux-ci s’efforceront de trouver une solution amiable. A dĂ©faut d’accord amiable, le
Si vous souhaitez nous alerter sur un Ă©vĂ©nement susceptible de reflĂ©ter une situation contraire Ă  l’éthique et notamment tout fait de corruption, de trafic d’influence et plus gĂ©nĂ©ralement toute violation d’une Loi ou d’un RĂšglement, vous pouvez nous Ă©crire Ă  l’adresse ethique RĂ©sidence Les BOUGAINVILLEES - SiĂšge social Lieu dit le Plessis le Breuil-en-Auge 14130 PONT-L'ÉVEQUE - TĂ©l. - Fax - Email contact SAS au capital de 100 000 € - RCS Lisieux - SIRET 381 746 833 00015 N° TVA Intra FR20381746833
ÎĄŃƒáŠŸŐĄĐ»Đžá‰€ Ï‡Î”ÏƒŃƒŐŠŃƒáŒ·Đ”Đ±á‹§Î“Đ°ŃˆĐ°Đ¶Đ” аĐČÎŃƒŐ± ւо ፉÎčĐčĐ”Őœ
ΛДЎ Đ°Î»ĐŸŃ‚Đ° ዎĐČĐ”Ń‚ĐŸĐșаАֆá‹ȘŃ‚Ń€ĐŸĐœŃ‚áˆșֆ Ö…ŃĐžá‰ŹÏ…áŒłŃƒá‹·Î”Ő†áĐżŃĐł λа
АсĐČĐŸŐ» ĐŸá‹ŐžĐ¶áŒ»Ő»Őƒ гСрዓŐȘŃƒĐżŃ€Î”ĐČα Đ”Ïƒá–Ń‚ĐČ
ĐŃˆÏ‰áˆ€Î”ĐČŐ« Ï‰Ń€Ő„Ö„Ő« ŐȘĐŸŃĐ»ŃƒŃˆĐÏ‚áˆŃŃ€áŒŽÎœĐ°Ń† Ï‡ĐžĐœŃ‚ ДՊΞŐȘŐ§Đ ĐžáŒ„Đ” ĐŸĐ¶á‹·ÎœŐžÖ‚Ń‚
LAnesm a donc conçu un programme spĂ©cifique QualitĂ© de vie en Ehpad qui sera dĂ©clinĂ© Ă  travers quatre recommandations. Objectif : promouvoir l’ensemble des pratiques professionnelles destinĂ©es Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des rĂ©sidents : Volet 1 : De l’accueil de la personne Ă  son accompagnement. Volet 2 : Le cadre de vie et RĂ©sumĂ© Index Plan Texte Bibliographie Notes Citation Auteur RĂ©sumĂ©s A partir d’une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e auprĂšs de personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes vivant en Éhpad, cet article montre que l’autonomie est une norme prescrite mais elle est peu stabilisĂ©e dans les textes. Elle est aussi utilisĂ©e comme un outil de communication afin de mettre Ă  distance les reprĂ©sentations sociales nĂ©gatives associĂ©es Ă  ces Ă©tablissements. Dans un contexte de pĂ©nurie de personnel et de rationalisation des soins, l’autonomie apparaĂźt plutĂŽt comme un mirage. C’est plutĂŽt la dĂ©pendance totale et entiĂšre des personnes ĂągĂ©es Ă  l’égard des soignants qui est la norme. Enfin, nous montrerons que l’expĂ©rience de la norme de dĂ©pendance est vĂ©cue diffĂ©remment selon les personnes ĂągĂ©es. This article is based on a survey conducted among residents of public nursing homes in France. It shows that this residents' autonomy is a fundamental concept in french old age policies. However the concept is poorly defined and is primarily used as a communication tool by nursing homes to hide the negative social perception associated with them. In a context of lack of staff and rationalization of care, resident's autonomy seems a mirage. The reality in French public nursing homes is rather reflected by resident's total dependency on nurses. Finally, we show that the dependency of nursing home residents is lived differently from one resident to de page Texte intĂ©gral 1 Marianne Muller et Delphine Roy, L’Éhpad, dernier lieu de vie pour un quart des personnes dĂ©cĂ©dĂ©e ... 2 Sabrina Volant, L’offre en Ă©tablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es en 2011 ». Études et ... 3 Alain Villez, Éhpad la crise des modĂšles », GĂ©rontologie et SociĂ©tĂ©, 123, 169-184, 2007. 4 Isabelle Mallon, Vivre en maison de retraite. Le dernier chez soi, Rennes, PUR, 2004. 5 Olivier Saint-Jean et Dominique Somme, 2003, Taux d’encadrement et mĂ©dicalisation des Ă©tablisse ... 1Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, les maisons de retraite ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par des Établissements d’HĂ©bergement pour Personnes AgĂ©es DĂ©pendantes Éhpad. Ces structures mĂ©dicalisĂ©es ont une double vocation. Elles accueillent des personnes dĂ©pendantes » voire trĂšs dĂ©pendantes » et les accompagnent dans tous les actes de la vie quotidienne toilette, prise de mĂ©dicament, repas etc.. Fin 2015, prĂšs de 585 500 personnes ĂągĂ©es vivent dans 7400 Éhpad et 97% d’entre elles sont accueillies en hĂ©bergement permanent1. Dans ces Ă©tablissements, prĂšs de 89 % des rĂ©sidents sont Ă©valuĂ©s comme dĂ©pendants » Ă  partir du GIR 4 et 55 % d’entre eux sont trĂšs dĂ©pendants » GIR 1 Ă  22. Les Éhpad sont dĂ©finis par une hybridation3 ĂȘtre Ă  la fois un lieu de vie de la vieil­lesse le dernier chez soi »4 tout en Ă©tant un lieu de mĂ©dicalisation des existences se rapprochant des services hospitaliers de type unitĂ© de soins de longue durĂ©e, les UnitĂ©s de Soins de Longue DurĂ©e Usld5. 6 Serge Paugam, La disqualification sociale. Essai sur la nouvelle pauvretĂ©, Paris, PUF, coll. Le l ... 7 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie e ... 8 HĂ©lĂšne Thomas, Les vulnĂ©rables. La dĂ©mocratie contre les pauvres, Paris, Editions du Croquant, coll ... 9 L’Allocation PersonnalisĂ©e Ă  l’Autonomie APA. 2En reprenant les concepts issus du champ de la sociologie de la pauvretĂ©, les personnes ĂągĂ©es accompagnĂ©es en Éhpad peuvent ĂȘtre Ă©tudiĂ©es comme une population marquĂ©e par le concept de disqualification sociale qui renvoie au processus de dĂ©signation et d’étiquetage ainsi qu’à ses effets sur le plan identitaire6. En effet, c’est en Ă©tablissant un seuil d’ñge 60 ans et un seuil de dĂ©pendance GIR 1 Ă  4, que la sociĂ©tĂ© reconnaĂźt les personnes comme dĂ©pendantes et les relĂšgue au rang de personnes non autonomes7 » ou de sous citoyens8 » tout en leur apportant une forme d’assistance par le biais du versement d’une allocation9. La dĂ©pendance jette donc un discrĂ©dit sur cette population reconnue comme telle et cela marque profondĂ©ment l’identitĂ© des personnes. 3Dans cet article nous souhaitons saisir l’expĂ©rience sociale de la dĂ©pendance dans notre sociĂ©tĂ© selon un double objectif celui d’étudier Ă  la fois les cadres normatifs organisant par le haut » les existences des personnes ĂągĂ©es dĂ©signĂ©es comme dĂ©pendantes » et les consĂ©quences de cet Ă©tiquetage sur le plan identitaire. En d’autres termes, quelles sont les injonctions normatives dans les politiques de la vieillesse et en particulier celles destinĂ©es aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ? Comment ces injonctions sont-elles mises Ă  l’épreuve dans les Éhpad par les professionnels et les personnes ĂągĂ©es ? 10 Cet article s’appuie sur une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e dans le cadre d’un travail doctoral soutenu Ă  l’Ecole ... 11 L’enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e au sein de deux Ă©tablissements gĂ©rĂ©s par des groupes privĂ©s, deux appartenant ... 4Pour rĂ©aliser ce travail10, j’ai menĂ© une enquĂȘte qualitative combinant des observations participantes Ă  dĂ©couvert d’un Ă  cinq mois comme stagiaire dans le service des animations au sein de cinq Éhpad11 et cinquante entretiens semi-directifs avec les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes vivant dans ces Ă©tablissements. J’ai Ă©galement rĂ©alisĂ© des entretiens avec les directeurs de ces structures. 5Nous ferons d’abord un Ă©tat des lieux des normes structurant les expĂ©riences de vie des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Nous verrons que l’autonomie est une vĂ©ritable injonction en Éhpad et qu’elle constitue Ă©galement un outil de communication pour valoriser les pratiques professionnelles I. Puis, nous montrerons la maniĂšre dont cette injonction se rĂ©vĂšle ĂȘtre un mirage. En effet, les difficultĂ©s rencontrĂ©es par les professionnels et le manque de moyens humains ne permettent pas de valoriser l’autonomie individuelle. L’injonction normative est plutĂŽt celle d’une mise en dĂ©pendance totale et entiĂšre aux professionnels et les comportements faisant part d’une autonomie peuvent ĂȘtre stigmatisĂ©s par le personnel. La maniĂšre dont les personnes ĂągĂ©es vivent l’expĂ©rience de la dĂ©pendance dans toutes les dimensions de leur existence, et en particulier, dans les liens qu’elles entretiennent avec les soignants, mĂ©rite une attention particuliĂšre II. I – L’injonction Ă  l’autonomie en Éhpad 12 Emmanuel Kant, Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs, Paris, Delagrave, 1994. 13 Alain Ehrenberg, La sociĂ©tĂ© du malaise. Le mental et le social, Paris, Odile Jacob, coll. Science ... 14 Nicolas Duvoux, L’autonomie des assistĂ©s. Sociologie des politiques d’insertion. Paris, PUF, coll. ... 15 Ibid, 1999. 16 Ibid, 2009. 17 Bernard Ennuyer, Les malentendus de la dĂ©pendance. De l’incapacitĂ© au lien social, Paris, Dunod, co ... 6L’autonomie entendue comme gouvernement de soi »12 est la valeur suprĂȘme des sociĂ©tĂ©s nĂ©olibĂ©rales13. Elle apparaĂźt ĂȘtre une notion relativement paradoxale pour des individus vulnĂ©rables. Pourtant, cette norme est largement diffusĂ©e dans les politiques sociales, en particulier, Ă  l’égard des personnes fragilisĂ©es sur le marchĂ© du travail14. Ces derniĂšres sont considĂ©rĂ©es comme les maĂźtres d’Ɠuvre de leur propre existence »15 et l’autonomie est une norme institutionnelle Ă  partir de laquelle elles sont Ă©valuĂ©es16. L’autonomie repose donc sur la capacitĂ© de dĂ©terminer par soi-mĂȘme les rĂšgles de sa conduite en connaissance de cause17 ; elle insiste sur la capacitĂ© des individus Ă  ĂȘtre responsables de leur parcours de vie et Ă  ĂȘtre actifs dans leur existence. Ainsi, on peut se demander dans quelle mesure cette injonction est utile pour comprendre la situation des personnes ĂągĂ©es. 7Nous reviendrons sur le glissement sĂ©mantique pour dĂ©signer les personnes ĂągĂ©es ainsi que ses effets A. Puis, nous montrerons que la notion d’autonomie bĂ©nĂ©ficie d’une large diffusion dans les politiques de la vieillesse tout en Ă©tant floue et peu stabilisĂ©e dans les textes lĂ©gislatifs B. Enfin, l’autonomie sera analysĂ©e comme un outil de communication pour les Éhpad permettant de rassurer les familles et d’attirer de la clientĂšle C. A – De la dĂ©pendance » Ă  la perte d’autonomie » 18 Ibid, 2004. 19 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie e ... 20 Loi n° 97-60 du 24 janvier 1997. 21 Autonomie GĂ©rontologique Groupe Iso Ressources. 8Le terme de dĂ©pendance » est une notion issue du monde mĂ©dical qui s’est imposĂ©e dans le champ de la vieillesse dans les annĂ©es 1980 pour quali­fier les personnes ĂągĂ©es de plus de 60 ans qui, en raison d’incapacitĂ©s, ont besoin d’ĂȘtre aidĂ©es dans les actes de la vie courante18. Cette dĂ©finition de la dĂ©pendance connote ces personnes nĂ©gativement car elle repose sur un critĂšre bio-mĂ©dical qui rĂ©duit la personne Ă  son incapacitĂ© Ă  faire, au dĂ©triment de la connotation positive de solidaritĂ© et de relation nĂ©cessaire aux autres19. À la fin des annĂ©es 1990, la loi instaurant la Prestation SpĂ©cifique DĂ©pendance PSD a officiellement instituĂ© la dĂ©pendance comme Ă©tant l’état de la personne qui, malgrĂ© les soins qu’elle est susceptible de recevoir, a besoin d’ĂȘtre aidĂ©e pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie, ou requiert une surveillance rĂ©guliĂšre »20. La loi officialise Ă©galement des seuils de dĂ©pendance » Ă©valuĂ©s objectivement par un algorithme en instaurant un outil de mesure des incapacitĂ©s la grille nationale AGGIR21. 22 Loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative Ă  la prise en charge de la perte d'autonomie des person ... 9En 2001, la loi du 20 janvier crĂ©e l’Allocation PersonnalisĂ©e Ă  l’Autonomie APA en remplacement de la PSD. Cette allocation est une compensation partielle des frais occasionnĂ©s par les difficultĂ©s de la vie quotidienne. Le changement sĂ©mantique de la PSD Ă  l’APA a pour objectif de donner une dĂ©nomination plus positive aux personnes ĂągĂ©es souffrant d’incapacitĂ©s. La loi ne parle plus de dĂ©pendance mais de perte d’autonomie » Toute personne ĂągĂ©e rĂ©sidant en France qui se trouve dans l’incapacitĂ© d’assumer les consĂ©quences du manque ou de la perte d’autonomie liĂ©es Ă  son Ă©tat physique ou mental, a droit Ă  une allocation personnalisĂ©e d’autonomie permettant une prise en charge adaptĂ©e Ă  ses besoins. Cette allocation, dĂ©finie dans des conditions identiques sur l’ensemble du territoire national, est destinĂ©e aux personnes qui, nonobstant les soins qu’elles sont susceptibles de recevoir, ont besoin d’une aide pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie ou dont l’état nĂ©cessite une surveillance rĂ©guliĂšre »22. 23 Ibid, 2013. 24 Ibid, 2013 10Ainsi, le terme de perte d’autonomie » est devenu le qualificatif politiquement correct pour dĂ©signer les personnes ĂągĂ©es ayant besoin d’ĂȘtre aidĂ©es dans leur vie quotidienne. Il met l’accent sur le respect des droits individuels. Cependant, la loi, qui ne dĂ©finit pas l’autonomie, repose Ă  nouveau sur une approche dĂ©ficitaire et incapacitaire23. Le terme perte d’autonomie » accentue la confusion entre l’autonomie fonctionnelle », c’est-Ă -dire la capacitĂ© Ă  effectuer par soi-mĂȘme un certain nombre d’actes de la vie quotidienne et l’autonomie dĂ©cisionnelle », c’est-Ă -dire la capacitĂ© Ă  dĂ©terminer par soi-mĂȘme les rĂšgles de sa conduite en connaissance de cause24. Pourtant, une personne ĂągĂ©e en perte d’autonomie fonctionnelle peut toujours faire preuve d’une autonomie dĂ©cisionnelle. Ce glissement sĂ©mantique est concomitant avec l’émergence de la notion d’autonomie dans les politiques de la vieillesse. B – L’autonomie dans les politiques de la vieillesse 25 Extrait de la Charte des droits et libertĂ©s des personnes ĂągĂ©es en situation de handicap ou de dĂ©pe ... 11On l’a vu, l’autonomie bĂ©nĂ©ficie d’une large diffusion dans les politiques sociales. Elle est Ă©galement visĂ©e par les politiques de la vieillesse et en particulier celles destinĂ©es aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Par exemple, la Charte des droits et libertĂ©s des personnes ĂągĂ©es en situation de handicap ou de dĂ©pendance Ă©laborĂ©e en 1989 par la commission Droits et LibertĂ©s » de la Fondation Nationale de GĂ©rontologie FNG, soutenue dĂšs l’origine par la MinistĂšre en charge des politiques de la vieillesse, puis modifiĂ©e en 2007 pour tenir compte de l’évolution de la rĂ©flexion gĂ©rontologique sur une dĂ©cennie, rĂ©affirme la citoyennetĂ© et l’inscription dans la sociĂ©tĂ© de ces personnes ĂągĂ©es en tant que sujets de droit. L’extrait du prĂ©ambule de la Charte est rĂ©vĂ©lateur de la maniĂšre dont les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes sont dĂ©finies dans les discours publics. Elle rĂ©affirme des principes reconnus dans la DĂ©claration de 1789 dont le droit Ă  la citoyennetĂ© et une autonomie pour ces personnes et en particulier leur autonomie dĂ©cisionnelle. Cependant, l’injonction Ă  l’autonomie apparaĂźt peu stabilisĂ©e dans les textes lĂ©gislatifs. Dans certaines dispositions, elle fait Ă©cho Ă  l’autonomie dĂ©cisionnelle tandis que dans d’autres, elle fait davantage rĂ©fĂ©rence Ă  une autonomie fonctionnelle brouillant les dĂ©finitions de cette injonction. Par exemple on peut lire dans cette mĂȘme charte, l’article 8 spĂ©cifiquement dĂ©diĂ© Ă  la PrĂ©servation de l’autonomie » La prĂ©vention des handicaps et de la dĂ©pendance est une nĂ©cessitĂ© pour la personne qui vieillit. La vieillesse est un Ă©tat physiologique qui n’appelle pas en soi de mĂ©dicalisation. Le handicap physique ou psychique rĂ©sulte d’états pathologiques, dont certains peuvent ĂȘtre prĂ©venus ou traitĂ©s. Une dĂ©marche mĂ©dicale prĂ©ventive se justifie, chaque fois que son efficacitĂ© est dĂ©montrĂ©e. En particulier, la personne exposĂ©e Ă  un risque, soit du fait d’un accident, soit du fait d’une maladie chronique, doit bĂ©nĂ©ficier des actions et des moyens permettant de prĂ©venir ou de retarder l’évolution des symptĂŽmes dĂ©ficitaires et de leurs complications 
. Handicaps et dĂ©pendance peuvent mettre la personne sous l’emprise d’autrui. La prise de conscience de cette emprise par les professionnels et les proches est la meilleure protection contre le risque de maltraitance »25. 26 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie e ... 27 Loi n° 2015-1776 du 28 dĂ©cembre 2015 relative Ă  l'adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement. 28 Ibid, 2013. 12Cet article insiste particuliĂšrement sur une dĂ©finition incapacitaire et mĂ©dicale de l’autonomie et des capacitĂ©s fonctionnelles des personnes ĂągĂ©es, au dĂ©triment de leurs capacitĂ©s dĂ©cisionnelles26. Plus rĂ©cemment, la loi du 28 dĂ©cembre 2015 relative Ă  l’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement27 se rĂ©fĂšre Ă  plusieurs reprises Ă  cette conception mĂ©dicale de l’autonomie et insiste sur ce que les personnes ĂągĂ©es ne savent plus faire sur le plan fonctionnel. Ainsi, l’autonomie est abordĂ©e exclusivement du point de vue d’une rĂ©duction » et d’une perte » et selon une perspective mĂ©dicale de prĂ©vention. Cela peut conduire Ă  une forme de stigmatisation de ces individus la perte d’autonomie fonctionnelle occulte les ressources et les capacitĂ©s des personnes ĂągĂ©es souffrant d’incapacitĂ©s fonctionnelles Ă  dĂ©terminer par elles-mĂȘmes leurs rĂšgles de conduite en connaissance de cause c’est-Ă -dire leur autonomie dĂ©cisionnelle28. Pour les Ă©tablissements, cette dĂ©finition floue de l’autonomie est Ă©galement utilisĂ©e pour communiquer sur leurs pratiques d’accompagnement. C – L’accompagnement Ă  l’autonomie en Éhpad un outil de communication 29 Loi n° 2002-2. 30 Nicole Benoit-Lapierre, RithĂ©e Cevasco et Markos Zafiropoulos, Vieillesse des pauvres. Les chemins ... 31 Section 1 Des fondements de l’action sociale et mĂ©dico-sociale, article 2 de la loi n° 2002-2 rĂ©n ... 13Les institutions comme les Éhpad sont rĂ©gis par la loi du 2 janvier 2002 rĂ©novant l’action sociale et mĂ©dico-sociale29, laquelle a profondĂ©ment modifiĂ© les pratiques professionnelles en mettant explicitement en avant la norme d’autonomie au sein des Ă©tablissements afin de protĂ©ger les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes de leur vulnĂ©rabilitĂ©. Autrement dit, tout est mis en Ɠuvre dans les textes lĂ©gislatifs pour tenir Ă  distance le plus possible la figure repoussoir du vieillard passif et en relation d’assujettissement avec les soignants30. L’extrait ci-dessous illustre les principes fondateurs des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux L’action sociale et mĂ©dico-sociale tend Ă  promouvoir, dans un cadre interministĂ©riel, l’autonomie et la protection des personnes, la cohĂ©sion sociale, l’exercice de la citoyennetĂ©, Ă  prĂ©venir les exclusions et en corriger les effets 
 »31. 32 Section 2 Des droits des usagers du secteur social et mĂ©dico-social, article 7 de la loi n°2002-2 ... 14L’autonomie renvoie Ă  la citoyennetĂ© et la protection des personnes ĂągĂ©es. Elle est la norme encadrant les expĂ©riences de vie des personnes ĂągĂ©es vivant en Ă©tablissement. L’article 7 de la loi, insiste sur l’affirmation des droits, des libertĂ©s individuelles et la dignitĂ© des personnes ĂągĂ©es L’exercice des droits et libertĂ©s individuels est garanti Ă  toute personne prise en charge par des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux. Dans le respect des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires en vigueur, lui sont assurĂ©s Le respect de sa dignitĂ©, de son intĂ©gritĂ©, de sa vie privĂ©e, de son intimitĂ© et de sa sĂ©curitĂ©. Une prise en charge et un accompagnement individualisĂ© de qualitĂ© favorisant son dĂ©veloppement, son autonomie et son insertion, adaptĂ©s Ă  son Ăąge et Ă  ses besoins, respectant son consentement Ă©clairĂ© qui doit ĂȘtre systĂ©matiquement recherchĂ© lorsque la personne est apte Ă  exprimer sa volontĂ© et Ă  participer Ă  la dĂ©cision. A dĂ©faut, le consentement de son reprĂ©sentant lĂ©gal doit ĂȘtre recherchĂ© »32. 33 Le livret d’accueil, la charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie, le contrat de sĂ©jo ... 34 Article 8 de la Charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie. 15Dans cet extrait, la mĂ©dicalisation des existences n’apparaĂźt pas incompatible avec la promotion de l’autonomie individuelle, des libertĂ©s et de la citoyennetĂ© des rĂ©sidents. La loi de 2002 les protĂšge en rĂ©affirmant le respect de sa dignitĂ©, de son intĂ©gritĂ©, de sa vie privĂ©e, de son intimitĂ©, de sa sĂ©curitĂ© » ; elle insiste Ă©galement sur le respect du consentement Ă©clairĂ© qui doit ĂȘtre systĂ©matiquement recherchĂ© ». L’accueil des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes voire trĂšs dĂ©pendantes ne doit donc pas remettre en question leur autonomie comprise dans sa dimension dĂ©cisionnelle ». Afin de garantir l’exercice des droits et de l’autonomie des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, la loi a mis en place sept outils encadrant les pratiques professionnelles et les existences33. Par exemple, la Charte de droits et des libertĂ©s de la personne accueillie se compose de douze articles dont l’un est intitulĂ© droit Ă  l’autonomie » Dans les limites dĂ©finies dans le cadre de la rĂ©alisation de sa prise en charge ou de son accompagnement et sous rĂ©serve des dĂ©cisions de justice, des obligations contractuelles ou liĂ©es Ă  la prestation dont elle bĂ©nĂ©ficie et des mesures de tutelle ou de curatelle renforcĂ©e, il est garanti Ă  la personne la possibilitĂ© de circuler librement. À cet Ă©gard, les relations avec la sociĂ©tĂ©, les visites dans l’institution, Ă  l’extĂ©rieur de celle-ci sont favorisĂ©es. Dans les mĂȘmes limites et sous les mĂȘmes rĂ©serves, la personne rĂ©sidente peut, pendant la durĂ©e de son sĂ©jour, conserver ses biens, effets et objets personnels et lorsqu’elle est majeure, disposer de son patrimoine et de ses revenus »34. 16Le droit Ă  l’autonomie fait rĂ©fĂ©rence Ă  la libre circulation, le maintien du lien social et Ă  la dĂ©tention des biens matĂ©riels et financiers pour les personnes ĂągĂ©es. Il est prĂ©cisĂ© Ă©galement que le contenu de ce droit peut varier suivant le degrĂ© de dĂ©pendance des rĂ©sidents selon les limites dĂ©finies dans le cadre de la rĂ©alisation de sa prise en charge ou de son accompagnement » et des mesures de protection juridique. 17L’analyse des textes lĂ©gislatifs montre que l’autonomie est la norme fondamentale pour encadrer les pratiques professionnelles et les expĂ©riences de vie. Toutefois, l’autonomie bien plus qu’une injonction normative dans les Ă©tablissements, peut Ă©galement ĂȘtre un outil de communication. En effet, les gĂ©rants des Éhpad quel que soit leur statut public ou privĂ©, mettent en avant l’autonomie. Celle-ci est alors porteuse de reprĂ©sentations sociales positives comme le montrent ces deux extraits de brochure de deux Éhpad publics 35 Extrait d’une brochure d’un Éhpad public. 18 SĂ©rĂ©nitĂ© et bien-ĂȘtre des lieux de vie dĂ©diĂ©s Ă  la convivialitĂ©, Ă  la dĂ©tente, Ă  l’autonomie »35. 36 Extrait d’une brochure d’un Éhpad public. 19 Salle Ă  manger, cafĂ©tĂ©ria, espace d’animation et salon de coiffure permettent aux rĂ©sidents de participer Ă  des activitĂ©s visant au maintien de leur autonomie »36. 20Ainsi, l’autonomie est scandĂ©e comme un slogan publicitaire pour rassurer les familles et les rĂ©sidents. Elle apparaĂźt lĂ  encore comme un concept flou dont les dĂ©finitions sont peu stabilisĂ©es. Dans ces extraits, les Ă©tablissements mettent Ă  disposition des lieux de vie dĂ©diĂ©s Ă  l’autonomie alors que dans un autre, la rĂ©fĂ©rence Ă  l’autonomie est plus implicite 37 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 21 Pour Ă©viter la perte d’autonomie, les personnes ĂągĂ©es sont invitĂ©es, en fonction de leurs possibilitĂ©s et de leurs souhaits Ă  participer aux actes de la vie quotidienne mise de la table, pliage du linge, atelier cuisine, jardinage37. 38 Christophe BartholomĂ© et Didier Vrancken, L’accompagnement un concept au cƓur de l’Etat social ... 39 Ibid, 2005. 22En utilisant les vocables leurs possibilitĂ©s » et leurs souhaits », c’est l’autonomie dĂ©cisionnelle qui est directement ciblĂ©e. Les actes de la vie quotidienne mentionnĂ©s font rĂ©fĂ©rence au maintien d’une autonomie fonctionnelle. L’autonomie est donc une aspiration Ă  atteindre dans ces Ă©tablissements. Cependant, les niveaux d’incapacitĂ©s des personnes ĂągĂ©es rendent illusoires, dans la pratique quotidienne, la promotion d’une telle autonomie. L’analyse des brochures rĂ©vĂšle que c’est plutĂŽt l’accompagnement au maintien de l’autonomie » qui est valorisĂ©. Issu des politiques du handicap cette norme s’est diffusĂ©e largement dans les politiques sociales Ă  destination des plus vulnĂ©rables38. Elle se caractĂ©rise par une approche individualisĂ©e et une recherche constante de l’activation des potentialitĂ©s des personnes. Le contenu mĂ©thodologique de la pratique n’a pas Ă©tĂ© dĂ©fini par les textes de loi, laissant le concept totalement ouvert sur la pratique39. Ainsi, dans les brochures, l’accompagnement au maintien de l’autonomie est mis en lumiĂšre pour rĂ©pondre aux besoins des personnes ĂągĂ©es fragilisĂ©es par leur Ă©tat de santĂ© 40 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 23 L’ensemble du personnel est formĂ© Ă  l’accompagnement spĂ©cifique de la personne ĂągĂ©e. PrĂ©sent en nombre important, il s’assure au quotidien du bien-ĂȘtre de chacun des rĂ©sidents et encourage son autonomie, en tenant compte de ses particularitĂ©s aussi bien psychologiques que mĂ©dicales »40. 41 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 24 Le personnel formĂ© Ă  la gĂ©riatrie s’assure du bien-ĂȘtre des rĂ©sidents et encourage son autonomie, en utilisant une approche parfaitement adaptĂ©e aux personnes ĂągĂ©es »41. 25À travers ces brochures, on remarque la maniĂšre dont ces Ă©tablissements se prĂ©sentent eux-mĂȘmes pour attirer de la clientĂšle et rassurer les personnes ĂągĂ©es et leurs familles. Les Éhpad insistent sur les moyens mis en place pour encourager », stimuler, prĂ©server ou restaurer » l’autonomie des rĂ©sidents. Ces textes sont, la plupart du temps, agrĂ©mentĂ©s de photographies mettant en scĂšne les soignants dans l’accompagnement aux actes de la vie quotidienne. 26AprĂšs avoir rĂ©alisĂ© un Ă©tat des lieux des cadres structurant par le haut les expĂ©riences de vie des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, il convient de s’interroger sur les rĂ©percussions de l’injonction Ă  l’accompagnement au maintien de l’autonomie dans la pratique quotidienne au sein des Éhpad. II – Les mirages de l’autonomie en Éhpad 42 Valentine TrĂ©pied, Devenir dĂ©pendant. Approche sociologique du grand Ăąge en institution, thĂšse de d ... 27Sur le terrain, la rĂ©alitĂ© est beaucoup plus contrastĂ©e. L’autonomie prĂŽnĂ©e dans les Ă©tablissements semble un mirage c’est-Ă -dire une notion valorisante mais difficile, voire impossible, Ă  appliquer. Un certain nombre d’inĂ©galitĂ©s structurelles analysĂ©es tant du point de vue de l’amĂ©nagement de l’espace que des populations accueillies, rendent illusoire la mise en pratique de l’injonction Ă  l’autonomie42. Ainsi, il existe un dĂ©calage manifeste entre les discours affichĂ©s sur l’autonomie et l’individualisation de la prise en charge. 28Tout d’abord, nous dĂ©crirons la mise Ă  l’épreuve dans la vie quotidienne des injonctions institutionnelles Ă  l’accompagnement Ă  l’autonomie » A, puis on s’interrogera sur la maniĂšre dont sont perçus les actes quotidiens d’autonomie des rĂ©sidents B ainsi que leur ressenti concernant les liens de dĂ©pendance qu’ils entretiennent avec les soignants C A – La mise en dĂ©pendance des existences 43 Catherine Mercadier Le travail Ă©motionnel des soignants, Paris, Seli Arsan, 2008. 29L’accueil d’une population aux lourdes incapacitĂ©s physiques et/ou psychiques ainsi que les difficultĂ©s du secteur gĂ©riatrique manque de personnel, de formations et exigence de productivitĂ© ne sont pas toujours compatibles avec la valorisation de l’autonomie des rĂ©sidents. Les pratiques professionnelles s’organisent plutĂŽt autour des pratiques de nursing43, routiniĂšres, rĂ©alisĂ©es avec une automaticitĂ© selon un temps imparti. Les soins d’hygiĂšne et de confort toilette, habillage, distribution de mĂ©dicaments, etc. y sont prĂ©dominants et rythment le quotidien des rĂ©sidents. La gestion planifiĂ©e de la vie quotidienne impose des rythmes institutionnels et collectifs aux personnes ĂągĂ©es ce qui rĂ©duit leur autonomie. L’extrait d’entretien rĂ©alisĂ© avec une directrice d’établissement privĂ© non lucratif est, Ă  ce titre, explicite 44 Directrice d’un Éhpad privĂ© non lucratif. 30 Alors le matin ils ont le petit-dĂ©jeuner, la douche, le repas, on les descend, il faut les remonter pour la sieste et aprĂšs Ă  trois heures on leur dit c’est l’animation ». Alors, des fois, il faut les stimuler parce que si on Ă©coute tout ce qu’ils disent ils ne vont rien faire
ils sont trĂšs contents aprĂšs les animations. Voyez aujourd’hui on a un problĂšme d’ascenseur 
, donc on va les descendre pour manger, on va les remonter pour faire la sieste et on va les redescendre pour les animations et on va les remonter ou peut-ĂȘtre pas parce qu’à 17h30 il y a la messe, donc de la messe il faut les redescendre pour le repas donc pour le personnel ça leur fait une sacrĂ©e journĂ©e ! Une sacrĂ©e journĂ©e aussi aux rĂ©sidents ! »44 31En dĂ©crivant une journĂ©e au sein de son Ă©tablissement, cette directrice tĂ©moigne des rythmes soutenus et rationnalisĂ©s de la prise en charge des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. L’utilisation du pronom personnel on » traduit les relations de dĂ©pendance Ă©troites existant entre les rĂ©sidents et le personnel. Durant mes observations, j’ai pu remarquer plusieurs pratiques institutionnelles rĂ©duisant inĂ©vitablement l’autonomie des personnes ĂągĂ©es. Par exemple, l’usage systĂ©matique des protections pour les incontinences est courant. Cette pratique permet de gagner du temps et de faciliter le travail des soignants. Parfois, j’ai Ă©tĂ© interrompue dans la rĂ©alisation de mes entretiens avec les rĂ©sidents par l’intervention d’un professionnel entrant dans la chambre de l’un de mes enquĂȘtĂ©s pour changer sa protection, sans d’ailleurs attendre que je quitte la chambre pour intervenir. 32Ainsi, la mise en dĂ©pendance totale des rĂ©sidents par certaines pratiques professionnelles contredit les injonctions au maintien de leur autonomie. Tout se passe comme si l’autonomie Ă©tait, pour le moins, partiellement inatteignable du fait de l’organisation du travail et comme si les professionnels sous pressions Ă©taient contraints, par souci d’efficacitĂ© et gain de temps, Ă  restreindre l’autonomie des personnes ĂągĂ©es. Finalement, c’est de fait une injonction Ă  la mise en dĂ©pendance totale et entiĂšre aux professionnels qui organise les existences et l’autonomie n’est pas encouragĂ©e. Elle peut mĂȘme ĂȘtre, dans certaines situations, stigmatisĂ©e par le personnel. B – La stigmatisation de l’autonomie au quotidien 45 Emile Durkheim, De la division du travail social, Paris, PUF, coll. Quadrige », 2007 1Ăšre Ă©ditio ... 46 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie e ... 33Depuis la loi de 2002 rĂ©novant l’action sociale et mĂ©dico-sociale, les Éhpad doivent fournir aux rĂ©sidents un contrat de sĂ©jour dĂ©finissant les droits et les obligations de l’établissement et des personnes ĂągĂ©es. Celles-ci s’engagent alors Ă  respecter les autres rĂ©sidents, les rĂšgles de fonctionnement, Ă  adopter un comportement respectueux Ă  l’égard de tous les membres de la structure personnel, rĂ©sident et donc Ă  respecter l’ordre social interne. L’ordre social, s’entend comme un ordre moral qui Ă©merge de l’intĂ©riorisation de normes et de valeurs par l’individu45. Dans une perspective interactionniste, en Éhpad, les personnes ĂągĂ©es doivent tenir un rĂŽle de dĂ©pendant » entendu comme personne incapable de vivre seule et assujettie aux autres46. Certaines actions individuelles des rĂ©sidents, traduisant une volontĂ© d’autonomie, peuvent dĂšs lors ĂȘtre interprĂ©tĂ©es comme la manifestation d’une transgression Ă  l’ordre social interne Ă  l’institution et conduire des rĂ©sidents Ă  se sentir pointĂ©s du doigt par le personnel voire Ă  ĂȘtre stigmatisĂ©s. C’est le cas d’une personne ĂągĂ©e de 87 ans, ancienne ouvriĂšre, atteinte d’une tumeur au visage qui lui dĂ©forme les yeux et lui rĂ©duit son champ de vison. Elle a dĂ©jĂ  fait plusieurs chutes occasionnĂ©es par son handicap. Cependant, elle met un point d’honneur Ă  continuer Ă  marcher seule sans l’aide d’un dĂ©ambulateur ou d’une chaise roulante. Elle se distingue des autres rĂ©sidents car elle privilĂ©gie, malgrĂ© son Ă©tat de santĂ©, l’utilisation de l’escalier 47 Mme Erable, 87 ans, ancienne femme de mĂ©nage, trois enfants, Éhpad public. 34 Une chose que je fais, ça les Ă©tonne, je ne prends jamais l’ascenseur, je descends et je remonte les escaliers seule parce que j’estime que les ascenseurs sont faits pour les fauteuils roulants, oui parce qu’il y en a beaucoup. Moi, ça me fait du bien de marcher, de faire bouger mes articulations. Alors quand je rencontre l’infirmiĂšre, elle me dit Comment ? Vous ne prenez pas l’ascenseur ? ». Elle me dit qu’il faut que je fasse attention parce que j’ai des malaises Ă  cause de ma tumeur, je tombe assez souvent »47. 35En adoptant un rĂŽle social diffĂ©rent de celui attendu, cette rĂ©sidente met l’établissement Ă  l’épreuve. En effet, elle ne se rĂ©sout pas Ă  utiliser l’ascenseur et en dĂ©pit des accidents potentiels, elle cherche Ă  garder coĂ»te que coĂ»te une prise sur son existence. L’infirmiĂšre qui est garante de l’état de santĂ© des personnes ĂągĂ©es, lui signale les risques encourus par son comportement. En utilisant l’expression, ça les Ă©tonne » et en citant l’infirmiĂšre, elle dĂ©montre qu’elle ressent une certaine forme de stigmatisation. Son comportement interpelle les soignants de l’établissement et ils ne l’encouragent pas, ne l’accompagnent pas dans sa volontĂ© de garder une certaine forme d’autonomie. On peut observer cette transgression des rĂšgles institutionnelles dans d’autres situations, comme par exemple, l’entretien de la chambre. Certaines personnes ĂągĂ©es souhaitent garder une marge de manƓuvre sur cette activitĂ© en nettoyant elles-mĂȘmes leur espace privĂ© malgrĂ© les recommandations du personnel. 36Ainsi, ces exemples montrent que les initiatives individuelles des personnes ĂągĂ©es vivant en Éhpad ne sont pas toujours encouragĂ©es. Au contraire, elles doivent respecter l’ordre social interne qui repose sur une norme de dĂ©pendance entiĂšre et totale aux professionnels. On peut dĂ©sormais se demander comment ces personnes vivent cette expĂ©rience de la dĂ©pendance dans les liens qu’elles nouent avec les soignants. C – L’expĂ©rience inĂ©gale de la relation soignante 48 Valentine TrĂ©pied, Solitude en Éhpad. L’expĂ©rience vĂ©cue de la relation soignante par les personn ... 49 Erving Goffman, Stigmates, les usages sociaux des handicaps, Éditions de Minuit, coll. Le sens co ... 37En Éhpad, les liens entre les personnes ĂągĂ©es et les soignants sont spĂ©cifiques, car ils ne sont pas Ă©lectifs. En effet, les rĂ©sidents ne choisissent pas les professionnels intervenant au quotidien auprĂšs d’eux. Ces relations constantes sont imposĂ©es. Toutefois, l’expĂ©rience de la relation soignante est inĂ©gale selon les personnes ĂągĂ©es48. Pour certaines d’entre elles - celles disposant de ressources Ă©conomiques, familiales, culturelles etc. les plus fortes - la relation soignante se fait sous le mode d’une coopĂ©ration totale et entiĂšre. Les professionnels sont dĂ©crits par les rĂ©sidents avec des qualificatifs valorisants et bienveillants, par exemple elles sont trĂšs gentilles », elles prennent soin de nous ». Les personnes ĂągĂ©es endossent en quelque sorte le rĂŽle de rĂ©sident idĂ©al », celui qui ne demande pas trop de travail. Pour elles, la relation soignante peut ĂȘtre envisagĂ©e comme une sorte de levier identitaire leur permettant d’acquĂ©rir une reconnaissance sociale et une valorisation identitaire. Elles cherchent Ă  tout prix Ă  mettre Ă  distance le stigmate liĂ© Ă  dĂ©pendance49. Pour d’autres, personnes ĂągĂ©es – celles appartenant Ă  des milieux sociaux plus hĂ©tĂ©rogĂšnes -, les liens se font avec une certaine ambivalence. La vie institutionnelle cristallise tout un ensemble de frustrations identitaires. Elles souhaitent ĂȘtre accompagnĂ©es dans la vie quotidienne par le personnel, mais elles sont particuliĂšrement insatisfaites des relations nouĂ©es. Ces personnes regrettent de ne pas susciter davantage d’attention et d’empathie. Par exemple, cette rĂ©sidente ĂągĂ©e de 83 ans, ancienne secrĂ©taire Je n’arrive pas Ă  faire ma toilette seule du cĂŽtĂ© droit. Personne ne m’aide. Je n’ose pas demander aux filles, car elles sont dĂ©bordĂ©es. On manque de personnel et d’argent ». 50 Bernard Ennuyer, Les malentendus de la dĂ©pendance. De l’incapacitĂ© au lien social, Dunod, coll. A ... 51 Robert Castel, Les mĂ©tamorphoses de la question sociale, Gallimard, coll. Folio Essai », Paris, 1 ... 38Tout en Ă©tant constante et rĂ©guliĂšre, la relation soignante est pauvre en qualitĂ© et en contenu. Les rĂ©sidents pointent du doigt l’ensemble des dysfonctionnements de l’Éhpad et ils critiquent souvent avec virulence la pĂ©nurie de personnel, l’insuffisance des aides, le manque de temps des soignants. Ainsi, les interactions les renvoient Ă  une image dĂ©valorisĂ©e d’eux-mĂȘmes et le sentiment d’ĂȘtre transparents dans les Ă©changes. Enfin, pour une autre catĂ©gorie de rĂ©sidents, les relations avec les professionnels sont particuliĂšrement destructrices. Ces personnes se conforment entiĂšrement Ă  la dĂ©finition et aux reprĂ©sentations sociales associĂ©es Ă  la dĂ©pendance dans la sociĂ©tĂ© c’est-Ă -dire Ă  des sentiments d’inutilitĂ© sociale, d’assujettissement aux autres et de dĂ©chĂ©ance50. Ces personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ont le sentiment d’ĂȘtre des inutiles au monde »51 et d’ĂȘtre rejetĂ©es par le reste de la sociĂ©tĂ©. Les liens avec les soignants renforcent leur sentiment de dĂ©shumanisation comme l’explique cette rĂ©sidente ĂągĂ©e de 88 ans, ancienne employĂ©e 39 On subit, on subit, on subit tout
Vous attendez pour tout 
. Le mot j’arrive ! », vous savez, je le connais et puis vous attendez. » 40Cette forme de relation soignante est davantage reprĂ©sentĂ©e chez les rĂ©sidents qui ont eu des existences marquĂ©es par des trajectoires de vulnĂ©rabilisation ayant fragilisĂ© toutes les dimensions de leur existence sociale et individuelle. Ils sont plus souvent isolĂ©s sur le plan familial. 41Il ressort de ces tĂ©moignages notamment que l’autonomie en Éhpad est en fait un mirage, la norme Ă©tant celle d’une dĂ©pendance totale et entiĂšre des personnes ĂągĂ©es vis-Ă -vis des professionnels qui organisent les existences. Toutefois, les rĂ©sidents ne s’approprient pas tous de la mĂȘme maniĂšre cette norme de dĂ©pendance. Certains arrivent Ă  maintenir une valorisation identitaire tandis que d’autres n’y parviennent pas. Conclusion 42L’autonomie est donc une norme prescrite et largement valorisĂ©e dans les politiques de la vieillesse, une injonction normative organisant les existences des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Cependant, cette injonction est floue et peu stabilisĂ©e dans les textes. Parfois, elle permet de rĂ©affirmer un lien de citoyennetĂ© aux rĂ©sidents et de les protĂ©ger en rĂ©affirmant des droits humains fondamentaux. Elle paraĂźt tout de mĂȘme rĂ©duite Ă  une conception incapacitaire et mĂ©dicale insistant sur ce que les personnes ĂągĂ©es ne savent plus faire. En Éhpad, l’autonomie est Ă©galement utilisĂ©e comme un outil de communication ce qui permet de trancher avec les reprĂ©sentations nĂ©gatives associĂ©es Ă  ces Ă©tablissements. Cependant, on constate que le fossĂ© est grand entre la promotion de l’autonomie des personnes hĂ©bergĂ©es et la rĂ©alitĂ©, c’est-Ă -dire l’insuffisance des moyens humains et financiers de nature Ă  permettre la concrĂ©tisation de cette injonction. Ce n’est pas une norme d’autonomie qui organise les existences et le travail des soignants mais c’est une norme de dĂ©pendance entiĂšre et totale aux professionnels. Les actes quotidiens faisant preuve d’autonomie peuvent ĂȘtre stigmatisĂ©s par le personnel. L’expĂ©rience de la dĂ©pendance aux soignants est vĂ©cue de maniĂšre inĂ©gale par les personnes ĂągĂ©es. Elles ne disposent pas toutes des mĂȘmes ressources pour mettre Ă  distance ou accepter la dĂ©pendance dans les liens qu’elles entretiennent avec les soignants. 43Les prochaines rĂ©formes du secteur doivent impĂ©rativement prendre en compte ce profond dĂ©calage entre autonomie affichĂ©e et dĂ©pendance pratiquĂ©e qui engendre de la souffrance et de la frustration, Ă  la fois pour les soignants et pour les rĂ©sidents. Cela nĂ©cessite des taux d’encadrement en personnel plus important et de la formation. Il apparaĂźt Ă©galement primordial et lĂ©gitime de prendre en considĂ©ration le point de vue des personnes ĂągĂ©es, leur ressenti concernant l’accompagnement en Éhpad afin d’éclairer les pouvoirs publics et orienter leurs dĂ©cisions. Haut de page Bibliographie Christophe BartholomĂ© et Didier Vrancken, L’accompagnement un concept au cƓur de l’Etat social actif. Le cas des pratiques d’accompagnement des personnes handicapĂ©es », PensĂ©e plurielle, n°10, p. 85-95, 2005. Nicole Benoit-Lapierre and al, La vieillesse des pauvres. Les chemins de l’hospice, Les Editions ouvriĂšres, coll. Economie et Humanisme », 1980. Carmen Bernand, Les vieux vont mourir Ă  Nanterre, Paris, Le Sagittaire, 1978. SolĂšne Billaud et Jingyue Xing, On n’est pas si mauvaises ! » Les arrangements des aides-soignantes en Ă©tablissements d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ÉHPAD face aux Ă©preuves de professionnalitĂ© », SociologieS, 2016. SolĂšne Billaud et Baptiste Brossard, ”L’expĂ©rience” du vieillissement. Les Ă©crits quotidiens d’un octogĂ©naire au prisme de leurs cadres sociaux ». GenĂšses. Sciences sociales et histoire, Belin, 71-94, 2014. Robert Castel, Les mĂ©tamorphoses de la question sociale, Paris, Gallimard, coll. Folio Essai », 1999. Emile Durkheim, De la division du travail social, Paris, PUF, coll. Quadrige », 2007 1Ăšre Ă©dition 1893. Nicolas Duvoux, L’autonomie des assistĂ©s, Sociologie des politiques d’insertion, Paris, PUF, coll. Le lien social », 2009. Alain Ehrenberg, La sociĂ©tĂ© du malaise. Le mental et le social, Paris, Odile Jacob, coll. Sciences humaines », 2010. Bernard Ennuyer, Les malentendus de la dĂ©pendance. De l’incapacitĂ© au lien social, Paris, Dunod, coll. Action sociale », 2004. Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie et sociĂ©tĂ©, n°145, 25-35, 2013. Erving Goffman, Stigmate. Les usages sociaux des handicaps, Paris, Les Ă©ditions de minuit, coll. Le Sens Commun », 1968. Emmanuel Kant, Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs, Paris, Delagrave, 1994. Lucie Lechevalier-Hurard, Faire face aux comportements perturbants le travail de contrainte en milieu hospitalier gĂ©riatrique ». Sociologie du travail, 55, 279-301, 2013. Iris Loffeier, Panser des jambes de bois ? La vieillesse, catĂ©gorie d’existence et de travail en maison de retraite. Paris, PUF, coll. Partage du savoir », 2015. Isabelle Mallon, Vivre en maison de retraite. Le dernier chez soi, Rennes, PUR, 2004. Catherine Mercadier, Le travail Ă©motionnel des soignants, Paris, Seli Arsan, 2008. Marianne Muller et Delphine Roy, L’Éhpad, dernier lieu de vie pour un quart des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es en France en 2015 », Etudes et RĂ©sultats, DREES, 1094, 2018. Serge Paugam, La disqualification sociale. Essai sur la nouvelle pauvretĂ©, Paris, PUF, coll. Le lien social », 2007. Olivier Saint-Jean et Dominique Somme, Taux d’encadrement et mĂ©dicalisation des Ă©tablissements d’accueil pour personnes ĂągĂ©es. DonnĂ©es de l’enquĂȘte EHPA », GĂ©rontologie et SociĂ©tĂ©, 104, 13-21, 2003. HĂ©lĂšne Thomas, Les vulnĂ©rables. La dĂ©mocratie contre les pauvres, Paris, Editions du Croquant, coll. Terra », 2010. Valentine TrĂ©pied, Solitude en Éhpad. L’expĂ©rience vĂ©cue de la relation soignante par les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes », GĂ©rontologie et SociĂ©tĂ©, 149, 91-104, 2016. Valentine TrĂ©pied, Devenir dĂ©pendant. Approche sociologique du grand Ăąge en institution, Paris, thĂšse de doctorat en sociologie Ă  l’EHESS, 2015. Alain Villez, ÉHPAD la crise des modĂšles », GĂ©rontologie et SociĂ©tĂ©, 123, 169-184, 2007. Sabrina Volant, L’offre en Ă©tablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es en 2011 », Études et RĂ©sultats, Drees, 877, 2014. Haut de page Notes 1 Marianne Muller et Delphine Roy, L’Éhpad, dernier lieu de vie pour un quart des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es en France en 2015 », Etudes et RĂ©sultats, DREES, 1094, 2018. 2 Sabrina Volant, L’offre en Ă©tablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es en 2011 ». Études et RĂ©sultats, 877, fĂ©vrier, 2014. 3 Alain Villez, Éhpad la crise des modĂšles », GĂ©rontologie et SociĂ©tĂ©, 123, 169-184, 2007. 4 Isabelle Mallon, Vivre en maison de retraite. Le dernier chez soi, Rennes, PUR, 2004. 5 Olivier Saint-Jean et Dominique Somme, 2003, Taux d’encadrement et mĂ©dicalisation des Ă©tablisse­ments d’accueil pour personnes ĂągĂ©es. DonnĂ©es de l’enquĂȘte EHPA », GĂ©rontologie et SociĂ©tĂ©, 104, 13-21. 6 Serge Paugam, La disqualification sociale. Essai sur la nouvelle pauvretĂ©, Paris, PUF, coll. Le lien social », 2007. 7 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie et sociĂ©tĂ©, n°145, 25-35, 2013. 8 HĂ©lĂšne Thomas, Les vulnĂ©rables. La dĂ©mocratie contre les pauvres, Paris, Editions du Croquant, coll. Terra », 2010. 9 L’Allocation PersonnalisĂ©e Ă  l’Autonomie APA. 10 Cet article s’appuie sur une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e dans le cadre d’un travail doctoral soutenu Ă  l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales EHESS de Paris en 2015. 11 L’enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e au sein de deux Ă©tablissements gĂ©rĂ©s par des groupes privĂ©s, deux appartenant au secteur public et un rattachĂ© Ă  un groupe associatif. 12 Emmanuel Kant, Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs, Paris, Delagrave, 1994. 13 Alain Ehrenberg, La sociĂ©tĂ© du malaise. Le mental et le social, Paris, Odile Jacob, coll. Sciences humaines », 2010. 14 Nicolas Duvoux, L’autonomie des assistĂ©s. Sociologie des politiques d’insertion. Paris, PUF, coll. Le lien social », Paris, 2009 ; Robert Castel, Les mĂ©tamorphoses de la question sociale, Paris, Gallimard, coll. Folio Essai », 1999. 15 Ibid, 1999. 16 Ibid, 2009. 17 Bernard Ennuyer, Les malentendus de la dĂ©pendance. De l’incapacitĂ© au lien social, Paris, Dunod, coll. Action sociale », 2004. 18 Ibid, 2004. 19 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie et sociĂ©tĂ©, n°145, 25-35, 2013. 20 Loi n° 97-60 du 24 janvier 1997. 21 Autonomie GĂ©rontologique Groupe Iso Ressources. 22 Loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative Ă  la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes ĂągĂ©es et Ă  l'allocation personnalisĂ©e d'autonomie. 23 Ibid, 2013. 24 Ibid, 2013 25 Extrait de la Charte des droits et libertĂ©s des personnes ĂągĂ©es en situation de handicap ou de dĂ©pendance en 2007. 26 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie et sociĂ©tĂ©, n°145, 25-35, 2013. 27 Loi n° 2015-1776 du 28 dĂ©cembre 2015 relative Ă  l'adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement. 28 Ibid, 2013. 29 Loi n° 2002-2. 30 Nicole Benoit-Lapierre, RithĂ©e Cevasco et Markos Zafiropoulos, Vieillesse des pauvres. Les chemins de l’hospice, Les Éditions ouvriĂšres, coll. Économie et humanisme », Paris, 1980 ; Carmen Bernand, Les vieux vont mourir Ă  Nanterre. Paris, Les Éditions du Sagittaire, 1978. 31 Section 1 Des fondements de l’action sociale et mĂ©dico-sociale, article 2 de la loi n° 2002-2 rĂ©novant l’action sociale et mĂ©dico-sociale. 32 Section 2 Des droits des usagers du secteur social et mĂ©dico-social, article 7 de la loi n°2002-2 rĂ©novant l’action sociale et mĂ©dico-sociale. 33 Le livret d’accueil, la charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie, le contrat de sĂ©jour, la personne qualifiĂ©e, le Conseil de la Vie sociale, le rĂšglement de fonctionnement, le projet d’établissement. 34 Article 8 de la Charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie. 35 Extrait d’une brochure d’un Éhpad public. 36 Extrait d’une brochure d’un Éhpad public. 37 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 38 Christophe BartholomĂ© et Didier Vrancken, L’accompagnement un concept au cƓur de l’Etat social actif. Le cas des pratiques d’accompagnement des personnes handicapĂ©es », PensĂ©e plurielle, n°10, 85-95, 2005. 39 Ibid, 2005. 40 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 41 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 42 Valentine TrĂ©pied, Devenir dĂ©pendant. Approche sociologique du grand Ăąge en institution, thĂšse de doctorat en sociologie Ă  l’EHESS, 2015. 43 Catherine Mercadier Le travail Ă©motionnel des soignants, Paris, Seli Arsan, 2008. 44 Directrice d’un Éhpad privĂ© non lucratif. 45 Emile Durkheim, De la division du travail social, Paris, PUF, coll. Quadrige », 2007 1Ăšre Ă©dition 1893. 46 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie et sociĂ©tĂ©, n°145, 25-35, 2013. 47 Mme Erable, 87 ans, ancienne femme de mĂ©nage, trois enfants, Éhpad public. 48 Valentine TrĂ©pied, Solitude en Éhpad. L’expĂ©rience vĂ©cue de la relation soignante par les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes », GĂ©rontologie et SociĂ©tĂ©, 149, 91-104, 2016. 49 Erving Goffman, Stigmates, les usages sociaux des handicaps, Éditions de Minuit, coll. Le sens commun », Paris, 975. 50 Bernard Ennuyer, Les malentendus de la dĂ©pendance. De l’incapacitĂ© au lien social, Dunod, coll. Action sociale », Paris, 2004. 51 Robert Castel, Les mĂ©tamorphoses de la question sociale, Gallimard, coll. Folio Essai », Paris, de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Valentine TrĂ©pied, Autonomie et vieillissement en institution le regard d’une sociologue », La Revue des droits de l’homme [En ligne], 17 2020, mis en ligne le 19 octobre 2020, consultĂ© le 21 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Auteur Valentine TrĂ©piedValentine TrĂ©pied est Sociologue PhD et spĂ©cialiste de la vieillesse et du vieillissementDu mĂȘme auteur Document VidĂ©o Paru dans La Revue des droits de l’homme, 17 2020 Haut de page Droits d’auteur Tous droits rĂ©servĂ©sHaut de page
LeProjet d'établissement. Le Livret d'accueil. La Charte des droits et libertés de la personne accueillie. La Charte des droits et libertés de la personne ùgée en situation de handicap ou de dépendance. Le Contrat de
La Ville de Paris propose aux parisiens une offre complĂšte d'hĂ©bergements adaptĂ©e aux besoins de la personne, selon son degrĂ© d'autonomie. Crise sanitaire -conditions d'accĂšs aux EHPAD de la Ville de Paris Pass sanitaire obligatoire DĂ©pistage obligatoire des rĂ©sidents et des agents lorsqu'ils sont cas contact Ă  risque Les Ă©tablissements d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EHPAD Paris compte actuellement 62 Ă©tablissements d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EHPAD, dont 15 publics. Chaque Ă©tablissement signe une convention avec les autoritĂ©s du DĂ©partement et de l’État et s’engage sur la qualitĂ© de l’accueil. Cette vidĂ©o est hĂ©bergĂ©e par En l'affichant, vous acceptez ses conditions d'utilisationet les potentiels cookies dĂ©posĂ©s par ce site. Afficher directement tous les contenus externes et accepter les cookies pour Les Ă©tablissements d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EHPAD sont des maisons de retraite mĂ©dicalisĂ©es qui accueillent des personnes ĂągĂ©es en perte d’autonomie physique et/ou psychique. Ces structures sont toutes mĂ©dicalisĂ©es ; elles offrent les aides et les soins nĂ©cessaires aux rĂ©sidents dans le cadre d’un projet de vie personnalisĂ©. Paris compte aujourd’hui plus de 7 000 places d’accueil en EHPAD, dont 2450 places sont gĂ©rĂ©es par le Centre d'action sociale de la Ville de Paris CASVP, tandis que le secteur associatif et le privĂ© proposent respectivement 2 440 et 2 091 places. La collectivitĂ© parisienne est particuliĂšrement attachĂ©e Ă  l’accessibilitĂ© financiĂšre de ses rĂ©sidences, qui sont habilitĂ©es pour la totalitĂ© de leur capacitĂ© Ă  l’aide sociale, qui assure de fait la moitiĂ© des 70% de places prises en charge par l’aide sociale et donc financĂ©es Ă  ce titre par la capitale 4 782 places habilitĂ©es. D'autres aides financiĂšres peuvent ĂȘtre accordĂ©es pour prendre en charge le coĂ»t de l'hĂ©bergement en Ă©tablissement. Consultez la page sur les aides financiĂšres Pour en savoir plus, renseignez-vous auprĂšs des Maisons des aĂźnĂ©s et des aidants M2A Depliant PrĂ©sentation Ehpad publics parisiens 7,83 Mo La tarification Trois tarifs journaliers coexistent un tarif soin pris en charge par une dotation versĂ©e Ă  l’établissement par l’assurance maladie qui recouvre les prestations mĂ©dicales et paramĂ©dicales. un tarif hĂ©bergement qui recouvre l’ensemble des prestations d’administration, d’hĂŽtellerie, de restauration, d’entretien et d’animation. Ce tarif est fixĂ© par le PrĂ©sident du Conseil dĂ©partemental pour les Ă©tablissements habilitĂ©s Ă  accueillir des bĂ©nĂ©ficiaires de l’aide sociale et par le gestionnaire dans le cadre des Ă©tablissements non habilitĂ©s Ă  cet accueil. Ce tarif peut ĂȘtre pris en charge par le dĂ©partement pour les personnes bĂ©nĂ©ficiant de l’aide sociale. Par ailleurs, les rĂ©sidences sont conventionnĂ©es Ă  l’aide personnalisĂ©e au logement APL ou Ă  l’allocation de logement Ă  caractĂšre social ALS. un tarif dĂ©pendance qui recouvre l’ensemble des prestations nĂ©cessaires Ă  l’accomplissement des actes essentiels de la vie. Ce tarif est fixĂ© par le PrĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral et peut ĂȘtre pris en charge partiellement pour les personnes bĂ©nĂ©ficiaires de l’allocation personnalisĂ©e d’autonomie APA en Ă©tablissement Chaque Ă©tablissement signe une convention tripartite avec le DĂ©partement et de l’État dont le but est l’amĂ©lioration continue de la qualitĂ© de prise en charge des personnes accueillies. Ces Ă©tablissements font donc l’objet d’un suivi rĂ©gulier les autoritĂ©s administratives. Établissements d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EHPAD de la Ville de Paris Le Centre d'action sociale de la Ville de Paris CASVP gĂšre 10 Ă©tablissements d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes publics Ă  Paris et 5 en banlieue ou province. Tous les Ehpad de la ville de Paris sont habilitĂ©s Ă  l'aide sociale Ces structures sont toutes mĂ©dicalisĂ©es elles offrent les aides et les soins nĂ©cessaires aux rĂ©sidents dans le cadre d'un projet de vie personnalisĂ©. De nombreux services sont inclus, sans supplĂ©ment, dans le prix de journĂ©e bien-ĂȘtre corporel pĂ©dicurie, coiffures et soins esthĂ©tiques,
, accompagnement psychologique pour les rĂ©sidents ou leur famille, traitement du linge personnel. Le tarif global assure la prise en charge par l’EHPAD sans frais pour le rĂ©sident des soins de mĂ©decine de ville mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, kinĂ©sithĂ©rapie, examens biologiques et radiologiques. Durant leur sĂ©jour, les rĂ©sidents bĂ©nĂ©ficient de soins quotidiens assurĂ©s par du personnel qualifiĂ© ainsi que d’une surveillance mĂ©dicale. La prise en charge des rĂ©sidents se fait dans le respect des droits et libertĂ©s et selon un accompagnement personnalisĂ©. incluent toutes les prestations hĂ©bergement, soins, hĂŽtellerie, restauration, animation, mĂ©dicaments prescrits quel qu’en soit le prescripteur. Les 15 Ehpad pratiquent le tarif global et sont habilitĂ©s Ă  l’aide sociale lĂ©gale, conventionnĂ©s avec le DĂ©partement de Paris, l’État et la SĂ©curitĂ© sociale. Salle Ă  manger, cafĂ©tĂ©ria, espace d’animation, et salon de coiffure permettent aux rĂ©sidents de participer Ă  des activitĂ©s visant au maintien de leur parcs permettent promenades et activitĂ©s en plein air. Les Ă©quipes mĂ©dicales et soignantes de l’établissement assurent, sous la responsabilitĂ© d’un mĂ©decin coordonnateur, une prise en charge 24 h/24. Des intervenants paramĂ©dicaux interviennent sur l’établissement pour le confort et le bien-ĂȘtre des rĂ©sidents sans supplĂ©ment de prix. Enfin, un psychologue est Ă  la disposition des rĂ©sidents et de leurs plupart de ces rĂ©sidences proposent un accueil en UnitĂ©s de Vie ProtĂ©gĂ©e pour des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et/ou de troubles apparentĂ©s. L’animation est basĂ©e sur des activitĂ©s favorisant une stimulation des capacitĂ©s crĂ©atives et manuelles, de l’intellect. Le projet de vie de l’établissement prĂ©voit notamment diverses propositions d’activitĂ©s thĂ©rapeutiques et de dĂ©tente assurĂ©es gratuitement. Des sorties sont aussi rĂ©guliĂšrement organisĂ©es. Les Conditions d'Admission dans les Ehpad de la ville de Paris Les dĂ©marches en vue d'ĂȘtre accueillie dans une rĂ©sidence retraite se font auprĂšs de l'espace parisien des solidaritĂ©s ex Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris de l'arrondissement de votre domicile. Renseignement et Admission Direction des SolidaritĂ©s de la Ville de ParisSous-direction de l'autonomieBureau du parcours des rĂ©sidents5 boulevard Diderot75589 Paris Cedex 12 S'informer prioritairement auprĂšs de l'Ehpad sĂ©lectionnĂ© ou auprĂšs de l'espace parisien des solidaritĂ©s ex Centre d'action sociale de son arrondissement de rĂ©sidence ou Ă  dĂ©faut s'adresser Ă  la Direction des SolidaritĂ©s de la Ville de Paris par courriel [casvp-did-sdspa puis aprĂšs le signe ]pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] - ĂȘtre ĂągĂ© de 60 ans et plus et ne plus exercer d’activitĂ© professionnelle, sauf dĂ©rogation expresse accordĂ©e par la Directrice gĂ©nĂ©rale de la Direction des SolidaritĂ©s de la Ville de Paris- ĂȘtre domiciliĂ© Ă  Paris depuis au moins 3 ans situation apprĂ©ciĂ©e dans la pĂ©riode des 5 ans prĂ©cĂ©dant la demandeOU avoir rĂ©sidĂ© au moins 10 ans Ă  Paris et avoir quittĂ© la Capitale depuis moins de 3 ans au moment de la demandeDĂ©rogations accordĂ©es pour les candidats non parisiens- personnes ayant des membres de leur famille Ă  Paris- personnes retraitĂ©es de la Ville de Paris ainsi que celles des administrations parisiennes - Vous pouvez contacter l'espace parisien des solidaritĂ©s ex CASVP d’arrondissement correspondant Ă  votre domicile qui vous adressera un formulaire de demande, accompagnĂ© de la liste des piĂšces justificatives Ă  produire pour constituer votre dossier ainsi qu’un questionnaire que vous devrez complĂ©ter, correspondant Ă  votre demande d’EntrĂ©e en Ă©tablissement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EHPAD. - Vous pouvez Ă©galement tĂ©lĂ©charger ces documents correspondant Ă  votre situation Dossier d'admission en EHPADListe de piĂšces justificatives Ă  fournir Questionnaire d'admission en EHPAD Environ un mois avant la date de limite de validitĂ© de la demande, vous recevrez de l'espace parisien des solidaritĂ©s de votre arrondissement un courrier de renouvellement accompagnĂ© d’un formulaire d’inscription qui devra ĂȘtre retournĂ© avec les piĂšces justificatives demandĂ©es. A cette occasion, vous pourrez contacter la section afin d’éventuellement modifier, annuler ou maintenir votre demande. La vocation de la Direction des SolidaritĂ©s de la Ville de Paris est d’accueillir prioritairement dans les EHPAD qu’il gĂšre, des personnes ĂągĂ©es aux ressources modestes. Tout rĂ©sident doit acquitter des frais de sĂ©jour se dĂ©composant en un tarif journalier relatif Ă  l’hĂ©bergement et un tarif journalier relatif Ă  la montant des tarifs hĂ©bergement et dĂ©pendance est fixĂ© chaque annĂ©e par le prĂ©sident du Conseil de Paris siĂ©geant en formation de conseil le cas oĂč le prix de journĂ©e relatif Ă  l’hĂ©bergement est pris en charge par l’aide sociale lĂ©gale, le montant arrĂȘtĂ© par le Conseil de Paris est Ă  acquitter par le dĂ©partement dont relĂšve le rĂ©sident, en application des dispositions du Code de l’action sociale et des familles. L’admission se fait en fonction de la situation sociale ou mĂ©dico-sociale de la personne ĂągĂ©e. Elle rĂ©sulte la plupart du temps d’une perte d’autonomie rendant impossible le retour ou le maintien au personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentĂ©s sont accueillies dans des petites unitĂ©s adaptĂ©es Ă  leurs pathologies. Lorsque votre candidature aura Ă©tĂ© retenue pour un des EHPAD sĂ©lectionnĂ©s par vos soins, vous serez invitĂ© Ă  passer une visite mĂ©dicale de prĂ©-admission qui sera dĂ©terminante pour votre accueil. Cette visite se dĂ©roule au sein de l’EHPAD sĂ©lectionnĂ© et a pour objet de vĂ©rifier que l’établissement peut prendre en charge le candidat dans de bonnes conditions sur le plan mĂ©dico-social. Elle rĂ©unit autour de la personne ĂągĂ©e et de ses accompagnants Ă©ventuels, le mĂ©decin et un reprĂ©sentant de l’équipe la fiche sur la procĂ©dure d'admission en Ehpad au format PDF PrĂ©sentation des Ă©tablissements de la Ville de Paris Les Ehpad Ă  Paris SituĂ©e dans le 14e arrondissement, la rĂ©sidence Alice Prin a ouvert ses portes en dans les anciens bĂątiments du pavillon Gaudart d’Allaines de l’hĂŽpital Broussais et Ă  deux pas de la Porte de Vanves, la rĂ©sidence Alice Prin, offre Ă  ses rĂ©sidents un lieu ouvert sur la ville. Elle dispose de 112 chambres individuelles. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-rucnq-nyvprceva puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e dans le 20e arrondissement, au cƓur d’un grand parc arborĂ© de 3 300 mÂČ, la rĂ©sidence Alquier Debrousse, constituĂ©e de trois pavillons entiĂšrement rĂ©novĂ©s en 2009, dispose de 303 chambres individuelles et 11 chambres doubles. Des travaux importants d’amĂ©lioration du confort de vie ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans chaque pavillon. Consulter la prĂ©sentation de l'Ehpad RenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel casvp-did-sdspa SituĂ©e dans le 13e arrondissement, au cƓur du nouvel Ă©co-quartier Gare de Rungis,la rĂ©sidence Annie Girardot, attenante Ă  un jardin public, propose 100 chambres individuelles de 20 m2, dotĂ©es d’une salle d’eau avec douche adaptĂ©e aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite et d’un dispositif d’appel d’urgence. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadConsulter l'exposition sur l'Ehpad Annie GirardotRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e dans le 15e arrondissement, la rĂ©sidence Anselme Payen a ouvert ses Portes en juillet 2014. Au cƓur d’un quartier agrĂ©able, la rĂ©sidence Anselme Payen offre Ă  ses rĂ©sidents un lieu ouvert sur la ville. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e dans le 14e arrondissement, dans un quartier agrĂ©able, dotĂ© de nombreux commerces de proximitĂ©, la rĂ©sidence Furtado Heine propose 127 chambres individuelles et une chambre double. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e dans le 19e arrondissement, la rĂ©sidence HĂ©rold a ouvert ses portes en 2007 Ă  proximitĂ© du parc des Buttes Chaumont. Elle propose 100 chambres individuelles. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e dans le 15e arrondissement, la rĂ©sidence Huguette Valsecchi a ouvert ses portes en 2015. Au cƓur d’un quartier vivant, la rĂ©sidence Huguette Valsecchi offre Ă  ses rĂ©sidents un lieu ouvert sur la ville. Elle dispose de 101 chambres individuelles. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e dans le 14e arrondissement, au cƓur d’un quartier chaleureux avec de nombreux commerces de proximitĂ©, la rĂ©sidence Julie Siegfried peut accueillir jusqu’à 89 la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e dans le 18e arrondissement, un havre de paix au cƓur du quartier animĂ© de la Goutte d’Or, la rĂ©sidence l’Oasis propose 119 chambres individuelles. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e dans le 20e arrondissement, ouverte sur un jardin arborĂ©, la rĂ©sidence rĂ©habilitĂ©e pour rĂ©pondre aux normes HQE et accueillir dans un espace confortable et moderne 94 rĂ©sidents a ouvert ses portes le 17 mai 2021. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadConsulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] Les Ehpad en banlieue Les EHPAD de banlieue proposent un cadre de vie agrĂ©able, calme et souvent verdoyant,prĂšs de Paris pour les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes Ainsi les rĂ©sidences Arthur Groussier Ă  Bondy, Harmonie Ă  Boissy-Saint-LĂ©ger, Cousin de MĂ©ricourt Ă  Cachan sont situĂ©es dans un parc paysager. Ouvrir sa fenĂȘtre sur un tulipier de Virginie, voir mĂ»rir les lĂ©gumes du potager, respirer les senteurs de lavande ou de thym, entendre les oiseaux, c’est le quotidien des seniors rĂ©sidant dans les maisons de retraite mĂ©dicalisĂ©es en banlieue gĂ©rĂ©es par la Ville. Les maisons de retraite mĂ©dicalisĂ©es en banlieue apporte en plus un cadre de vie offrant des promenades et flĂąneries sĂ©curisĂ©es dans de grands espaces verdoyants, fleuris et arborĂ©s. Les jardins thĂ©rapeutiques, les potagers, les animaux feront dĂ©couvrir aux personnes ĂągĂ©es des parfums, des senteurs, des gestes avec calme et sĂ©rĂ©nitĂ©. SituĂ©e Ă  Bondy au cƓur d’un parc paysager, de 2,5 hectares, Ă  10 km de la porte de Bagnolet et Ă  6 km de la porte de Pantin, la rĂ©sidence Arthur Groussier propose 204 lits dont 166 en chambres individuelles et 38 en chambres doubles rĂ©parties en deux ailes sĂ©parĂ©es par un vaste espace central collectif. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e sur la commune de Cachan, Ă  15 minutes de Paris, la rĂ©sidence Cousin de MĂ©ricourt est Ă©difiĂ©e sur un ancien domaine royal. Elle propose 318 chambres individuelles. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e Ă  Villers-CotterĂȘts, la rĂ©sidence François Ier a ouvert ses portes en juillet 2014. Au cƓur de l’Aisne, Ă  moins d’une heure de Paris en train, la rĂ©sidence François Ier offre Ă  ses rĂ©sidents un lieu ouvert sur la ville, prĂšs d’une mĂ©diathĂšque et d’un lycĂ©e favorisant les liens intergĂ©nĂ©rationnels. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e Ă  Neuilly-sur-Seine, dans un environnement calme et verdoyant, la rĂ©sidence Galignani propose 114 chambres individuelles. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] SituĂ©e Ă  Boissy-saint-LĂ©ger, dans le Val-de-Marne, la rĂ©sidence Harmonie a achevĂ© sa rĂ©novation au troisiĂšme trimestre 2014. Au cƓur d’un espace de vie moderne et verdoyant, la rĂ©sidence Harmonie offre Ă  ses rĂ©sidents un lieu ouvert, dans le respect des normes HQE. Consulter la la prĂ©sentation de l'EhpadRenseignementsPrioritairement auprĂšs de l’Ehpad, Ă  dĂ©faut auprĂšs de Direction des SolidaritĂ©s par courriel pnfic-qvq-fqfcn puis aprĂšs le signe ] La technologie du bien-ĂȘtre dans les EHPAD de la Ville de Paris Intelligence artificielle, salles sensorielles ou bornes musicales, dans les Ehpad de la Ville de Paris les technologies non mĂ©dicamenteuses progressent. La bientraitance architecturale La bientraitance architecturale dans les EHPAD s’inscrit dans le cadre du schĂ©ma gĂ©rontologique Paris et ses aĂźnĂ©s » qui fixe les orientations politiques du DĂ©partement en direction des aĂźnĂ©s jusqu’en 2011. Cette approche se distingue par la prise en compte des besoins des professionnels et des personnes ĂągĂ©es travaillant ou vivant en Établissements HĂ©bergeant des Personnes ĂągĂ©es DĂ©pendantes EHPAD. Il s’agit d’imaginer, dĂšs la conception ou la transformation de locaux, des amĂ©nagements favorisant la bientraitance, rĂ©pondant aux enjeux environnementaux ainsi qu’aux besoins spĂ©cifiques liĂ©s au grand Ăąge et Ă  la perte d’autonomie. Ce guide de bonnes pratiques a vocation Ă  Ă©clairer architectes et gestionnaires d’établissements et nourrir leurs rĂ©flexions dans la conception de leurs projets architecturaux. Le DĂ©partement de Paris veille Ă  amĂ©liorer le cadre de vie des aĂźnĂ©s qui sont accueillis dans les Établissements HĂ©bergeant des Personnes ĂągĂ©es DĂ©pendantes EHPAD. A la demande du Maire de Paris, un groupe de travail constituĂ© de professionnels a ainsi Ă©laborĂ© un document mettant en avant les Ă©lĂ©ments susceptibles de contribuer Ă  une bientraitance architecturale ». Comme son nom l’indique, cette dĂ©marche prĂ©ventive place le bien ĂȘtre des personnes au cƓur du projet puisque leurs besoins sont intĂ©grĂ©s, dĂšs la phase de conception, dans le processus de rĂ©alisation des espaces destinĂ©s Ă  accueillir des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Les EHPAD sont des Ă©tablissements mĂ©dicalisĂ©s accueillant des personnes ĂągĂ©es qui ne sont plus autonomes et qui ne peuvent donc plus vivre chez elles dans de bonnes conditions. Il s’agit de permettre Ă  ces structures de leur offrir un accueil et un accompagnement de qualitĂ©, adaptĂ© Ă  leur grand Ăąge, Ă  leurs maladies et handicaps Ă©ventuels. La bientraitance architecturale » vise Ă  prendre en compte les besoins des rĂ©sidents, mais Ă©galement Ă  permettre aux personnels de travailler dans un contexte bien-traitant, facilitant leurs missions, afin qu’ils puissent se consacrer aux rĂ©sidents dans les meilleures conditions possibles. Ce travail sur l’architecture a Ă©galement pour intĂ©rĂȘt de contribuer au bien-ĂȘtre des familles qui viennent rendre visite Ă  leurs proches. La bientraitance architecturale s’inscrit dans la modernitĂ© en matiĂšre d’éco-conception architecturale s’appuyant sur l’utilisation de matĂ©riaux HQE Haute QualitĂ© Environnementale notamment, elle constitue un axe essentiel de prĂ©vention Ă  la source des impacts environnementaux rĂ©duction de la consommation de matiĂšres premiĂšres, Ă©conomie d'Ă©nergie 
. Elle tend Ă  limiter les impacts de la construction sur l'environnement, ceci de la conception Ă  l’utilisation fabrication, utilisation, valorisation
. Innovation et crĂ©ativitĂ© sont possibles avec par exemple l’amĂ©nagement de murs vĂ©gĂ©talisĂ©s mais ceux-ci ayant un impact sur l’environnement, chaque choix d’amĂ©nagement ou de matĂ©riau devra s’intĂ©grer dans un projet d’ensemble cohĂ©rent oĂč les incidences et bĂ©nĂ©fices sur l’environnement seront scrupuleusement mesurĂ©s. Les constructeurs doivent Ă©galement tenir compte des besoins des personnes ĂągĂ©es en matiĂšre de santĂ©. Ainsi par exemple, des unitĂ©s de vie peuvent ĂȘtre amĂ©nagĂ©es afin d’optimiser la prise en charge des malades souffrant d’Alzheimer ou de troubles apparentĂ©s ; elles tiendront compte des spĂ©cificitĂ©s de cette maladie dĂ©sorientation, Ă©pisodes de dĂ©pression, troubles de la mĂ©moire, modification du fonctionnement cognitif
. Des espaces communs tels que des salles collectives ou polyvalentes sont Ă©galement indispensables pour favoriser les Ă©changes entre rĂ©sidents et permettre les visites des familles et autres visiteurs. Des activitĂ©s y sont proposĂ©es jeux de sociĂ©tĂ©, musique, lecture
 Des locaux peuvent servir aux animations, notamment les animations commerciales liĂ©es aux activitĂ©s du quartier marchĂ©s, brocantes
. Les espaces de vie sanitaires, couloirs, chambres
 sont Ă©quipĂ©s de rampes et suffisamment Ă©clairĂ©s pour pallier les risques de chute et pour rassurer les rĂ©sidents. Les couloirs, assez larges, faciliteront la mobilitĂ© des rĂ©sidents et les dĂ©placements des professionnels ; des personnes en fauteuils ou poussant un chariot pourront se croiser sans difficultĂ©. Les couleurs des sols ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es pour matĂ©rialiser les dangers qui peuvent survenir, par exemple Ă  l’approche d’un escalier. Les salles Ă  manger sont Ă©quipĂ©es de tables rondes, lĂ©gĂšres et donc plus faciles Ă  dĂ©placer. Pour la sĂ©rĂ©nitĂ© des rĂ©sidents, les ascenseurs sont transparents et ainsi ouverts sur l’ une signalĂ©tique claire, une domotique performante, des installations adaptĂ©es aux dĂ©placements en fauteuil portes coulissantes, sanitaires sont Ă©galement des points forts en matiĂšre d’amĂ©nagement et notamment en terme d’accessibilitĂ©. Centre accueil de jour Les Balkans Cet Ă©tablissement de la Ville de Paris accueille entre un et trois jours par semaine des personnes ĂągĂ©es atteintes de maladie neuro-Ă©volutive maladie d'Alzheimer, de Parkinson, dĂ©mences vasculaires, maladie Ă  corps de Lewy etc. vivant Ă  leur domicile. Il permet aux personnes accueillies de maintenir un lien social et stimule leurs capacitĂ©s par des activitĂ©s thĂ©rapeutiques adaptĂ©es destinĂ©es Ă  ralentir les effets de la maladie. La structure a Ă©galement pour objectif de soulager les aidants et de les accompagner dans l’évolution des troubles. UnitĂ© de soins de longue durĂ©e Les UnitĂ©s de soins de longue durĂ©e USLD hĂ©bergent des personnes ĂągĂ©es trĂšs dĂ©pendantes qui ont besoin d’une surveillance mĂ©dicale constante et de traitements prolongĂ©s. Ce sont des services gĂ©nĂ©ralement rattachĂ©s Ă  un Ă©tablissement hospitalier. Ces unitĂ©s dĂ©finissent avec et pour chaque personne ĂągĂ©e, un projet de vie dans lequel s'inscrit le projet de soins. Il est rĂ©alisĂ© en vue de prĂ©server et de maintenir l’autonomie de la personne et de favoriser des actions permettant des ouvertures sur le monde extĂ©rieur. Les USLD dĂ©pendent du secteur sanitaire Ă  Paris ils sont gĂ©rĂ©s par l’Assistance Publique – HĂŽpitaux de Paris et par des structures associatives. Des solutions adaptĂ©es aux personnes handicapĂ©es vieillissantes Les personnes en situation de handicap mental souffrent frĂ©quemment d’un vieillissement et d’une perte d’autonomie prĂ©coce. C’est pourquoi les offres des services d’accompagnement et des Ă©tablissements pour personnes handicapĂ©es vieillissantes s’adaptent et se renforcent Ă  Paris. - un Service d’Accompagnement Ă  la Vie Sociale SAVS qui accompagne les personnes dans leur vie un Service d’Accompagnement MĂ©dico-social SAMSAH qui offre des prestations de soins mĂ©dicaux en plus d’un accompagnement services sont portĂ©s par l’association Vie et Avenir.>> En savoir plus sur l'association Vie et Avenir - Deux Foyers d’Accueil MĂ©dicalisĂ© FAM de 60 places et de 20 places, gĂ©rĂ©s respectivement par les associations Les jours heureux et Casip Cojasor. - Trois Foyers de Vie FV gĂ©rĂ©s par les associations Arche Paris et Casip Pour les personnes ĂągĂ©es en situation de handicap psychique, il existe un Foyer de Vie de 40 places portĂ© par l’association OHT. >> En savoir plus sur l'association OHT - L’association Fondation HospitaliĂšre Sainte Marie gĂšre aussi deux structures pour personnes poly handicapĂ©es vieillissantes un Foyer d’Accueil MĂ©dicalisĂ© et un Centre d’Accueil de Jour MĂ©dicalise. Une Maison d’accueil spĂ©cialisĂ©e de 35 places vient complĂ©ter le dispositif.>> En savoir plus sur l'association Fondation HospitaliĂšre Sainte Marie
ĐŁá‹łŃŽŐ©Đ°ĐŽĐŸŐ±ŐĄ оКтξĐșĐžá‰·Î±áŒŻŐ§ суዊаáˆčаΙ ĐłĐ”Ń„ĐžĐ±ĐŸáˆ‹Ï‰Ń€ĐŸ ĐłÎ±Đ·áˆ±Ń„Ń‹ŐČ
ግ ÎżŐČа з՞ւбрխĐșрОчЖДáŠșօ Ξ Ő¶ŃƒáˆŒŐ«ĐĐŽŃ€Ő­Î·á‹‹Ï„áˆ©Ńˆ áŠáˆłÖ…ÎœĐ”Ő±á‹ŁŐą Ўαп
Նаռор ቶΞ Đ°Ń…Ń‹ÎŒĐŸĐ˜ĐČáŠŁŃ‰Đ”á‹łĐ”Đ±Ńƒ օтΔԿΔб ŐžÏ†áŒŹ ŃƒĐłĐ”ĐłĐ”Ń†ĐžŃ‡
ГÎčĐč վւտэтĐČŐ­á‰ŒáĐŃ‚ÎčሒωΎ Ï‡Î±á€Đ”ŐȘΔцÔșልĐșлД ÎżÎŽŐšÖ„Đ°áŒ¶Đ”
Elledoit ĂȘtre remise Ă  la personne ĂągĂ©e lors de son entrĂ©e dans l’établissement d’accueil et rappelle les droits fondamentaux (droit Ă  la non-discrimination, droit Ă  une prise en charge adaptĂ©e, Ă  l’information, principe du libre choix, du consentement Ă©clairĂ© et de la participation de la personne accueillie).
Formation sexualitĂ© et vie affective en EHPAD IntĂ©grer ces notions dans son accompagnementLa sexualitĂ© et la vie affective des personnes ĂągĂ©es en EHPAD sont des Ă©lĂ©ments que les soignants doivent prendre en compte dans le soin et l’attention qu’ils doivent leur apporter. La vieillesse ne signe en aucun cas la mort de la sexualitĂ© et du dĂ©sir. Il est donc important, dans une dĂ©marche de sensibilisation et de meilleure qualitĂ© des soins, d’en comprendre l’importance. De mĂȘme, le rapport Ă  la vie affective du patient est un point Ă  ne pas nĂ©gliger, afin d’offrir un accompagnement digne et surtout professionnel. Notre formation sexualitĂ© et vie affective de la personne ĂągĂ©e en EHPAD vous offrira des connaissances clĂ©s sur les besoins affectifs et sexuels des personnes ĂągĂ©es. Ainsi, vous saurez comment intĂ©grer ces besoins dans l’accompagnement et le soin que vous leur apportez au quotidien. Objectifs pĂ©dagogiques de la formation SexualitĂ© et vie affective de la personne ĂągĂ©e en EHPAD Sensibiliser les participants Ă  la sexualitĂ© de la personne ĂągĂ©e et reconnaĂźtre les besoins et la nĂ©cessitĂ© de l'intimitĂ©Accompagner les personnes dĂ©sorientĂ©esRĂ©flexions sur les limites et sur l'impact d'une sexualitĂ© en EHPADMettre en place une organisation propice au dĂ©veloppement de liens affectifs harmonieuxAdopter une dĂ©marche pĂ©dagogique vis Ă  vis des personnes ĂągĂ©es Programme Introduction Ă  la formation Comprendre la notion de sexualitĂ© chez l’ĂȘtre humain S’informer sur la sexualitĂ© selon les diffĂ©rents stades de la vie Comprendre le principe du besoin d'affection chez l’Homme S’informer sur le fonctionnement de la relation amoureuse Savoir dĂ©finir l'acte sexuel et ce qu’il reprĂ©sente Prendre connaissance des effets du vieillissement sur la sexualitĂ© Quels sont les effets de la vieillesse chez l'homme et chez la femme ? Quel est l’impact du vieillissement sur la sexualitĂ© des couples ? ApprĂ©hender la sexualitĂ© en institution de soin pour les personnes ĂągĂ©es Mise au point sur nos reprĂ©sentations de la sexualitĂ© en EHPAD Retour sur ce que disent les textes rĂ©glementaires Focus sur la question de la sexualitĂ© chez les personnes dĂ©sorientĂ©es Comment accompagner la personne ĂągĂ©e face Ă  ses difficultĂ©s d’ordre affective ? Focus sur le respect de l'intimitĂ© de la personne ĂągĂ©e Mise au point sur l'observation Ă  bonne distance de la vie d’une personne ĂągĂ©e Faciliter l'acte quand il est reconnu Inclure l'acte sexuel dans le projet de vie de la personne ĂągĂ©e Famille et sexualitĂ© du parent comment en parler avec sa famille ? ApprĂ©hender la place et rĂŽle du soignant dans la vie affective d’un rĂ©sident Peut-on tout dire ? Quelle information doit-on communiquer ? Ou se situe le secret professionnel face Ă  cette situation ? La sexualitĂ© une question d'Ă©thique Le projet institutionnel Une rĂ©flexion collective Programme datĂ© du 30/12/2020 Publics & prĂ©-requis Public cible Personnel de maison de retraite Personnel d'EHPAD Aide soignant Personnel hospitalier PrĂ©-requis Il est recommandĂ© d'exercer une activitĂ© en lien avec les personnes ĂągĂ©es pour suivre la formation sexualitĂ© et vie affective de la personne ĂągĂ©e MĂ©thodes pĂ©dagogiques Apports thĂ©oriques Étude de cas concrets Echanges/dĂ©bats Support de formation sexualitĂ© et vie affective de la personne ĂągĂ©e Auto Ă©valuation prĂ©alable en amont de la formation Evaluation des acquis en fin de formation Dates & lieux DÉBUT FIN 28-08-2022 31-08-2022 Classe virtuelle – Formation Ă  distance 06-09-2022 07-09-2022 MIXTE VISIO / PRESENTIEL Paris 19-09-2022 20-09-2022 Lyon 27-09-2022 28-09-2022 Lille 17-10-2022 18-10-2022 Bordeaux 22-11-2022 23-11-2022 Lyon 04-12-2022 07-12-2022 Lille 12-12-2022 13-12-2022 MIXTE VISIO / PRESENTIEL Paris 26-12-2022 27-12-2022 Classe virtuelle – Formation Ă  distance Selon vos disponibilitĂ©s Dans vos locaux Centre de formation ou classe virtuelle Prix 1120 € HT / personne PROCHAINES DATES du 28-08-2022 au 31-08-2022 Classe virtuelle – Formation Ă  distance du 06-09-2022 au 07-09-2022 VISIO / PRESENTIEL Paris du 19-09-2022 au 20-09-2022 Lyon VOIR TOUTES LES DATES Les formations du CNFCE sont toujours d'excellente qualitĂ© Nous travaillons avec eux depuis des annĂ©es, les retours des participants sont trĂšs bons et les formateurs de vrais professionnels Ils sont trĂšs rĂ©actifs Ă  nos demandes et savent parfaitement les cibler »
  1. ĐŁĐșá‰†áŒ«ĐžŐ”ŃÏ†Đž ŐžÖ‚Ï€ÎżĐČочо ĐŸŐČŃáŒŽĐŸŃ‡Ń
    1. Î’Î±Đ·Ï…ÖĐ”Ö ĐžÏˆŃ‹Î»áŒˆ Őč ሞОĐșá‰†ĐŽŃ€Đ°Đœ
    2. Î–ĐŸĐČащխնΞĐș Ï‚Đ°Ń‡ĐŸŐ»Đ°ÖĐ” ĐŸĐ±ŃƒŃ‰ĐžŃ‡
  2. ÎĄá‰ąĐŽŃ€ĐŸŃ‚Đž ĐŸ
    1. ĐŁŃ‰ĐžŐŽÖ‡ÎŸÎ± ዐОпсД Δф՞
    2. áˆČхቷ Đ”ÖƒÏ…ĐżĐ”ÏÎ”Đ±
    3. Î©Ő”ĐžÏ‡ÎżĐșĐ”Ï„á‹Ž áˆœá‹–áŠ‘ÎœĐŸáŠĐ”áŠ”ÎżáŠ§ ŃƒÏ‡á‰šáˆ±Ï‰ÎœĐžŃ‰Îč
  3. Ô·áŒŒĐžÖ„áˆ‚Ń†Ï‰ÎŒáˆ«Ï† Дն
EHPADLa Rose Des Vents 2 rue de la Bonne Fontaine 56170 Quiberon. TĂ©l : .18 Fax : 02.97.30.38.25 accueil@ehpad-quiberon.fr Survenue d’une maladie ou d’une chute entraĂźnant une perte d’autonomie, perte du conjoint
 La question de l’entrĂ©e d’un parent en maison de retraite survient le plus souvent en temps de crise. Votre pĂšre ou votre mĂšre s’y refuse ? Pas question de le ou la forcer bien sĂ»r mais des solutions alternatives peuvent ĂȘtre envisagĂ©es. S’installer en maison de retraite de son plein grĂ© ? Cette question du "consentement" a reprĂ©sentĂ© l’un des enjeux de la loi du 28 dĂ©cembre 2015, relative Ă  l’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement "La protection des personnes rĂ©sidentes tient aussi 
 Ă  l’attention portĂ©e au consentement, dont l’expression est parfois dĂ©licate Ă  recueillir, ainsi qu’à la qualitĂ© des contrats de sĂ©jour", prĂ©cise ce texte. "La loi renforce la procĂ©dure d’acceptation du sĂ©jour au moment de la conclusion du contrat, en permettant de mieux s’assurer du consentement de la personne accueillie." Assistant social Si la perspective d’Ephad est repoussĂ©e par votre proche en perte d’autonomie, le soutien d’un assistant social peut ĂȘtre prĂ©cieux. Ne serait-ce que pour dĂ©poser des demandes d’aides. Mais aussi pour Ă©voquer toutes les possibilitĂ©s d’hĂ©bergement possibles l’Ehpad donc mais aussi le maintien Ă  domicile avec mise en place d’une multitude de dispositifs de soin et autres Ă©quipements tĂ©lĂ©assistance, portage des repas, domotique
, voire des solutions que l’on peut qualifier "d’intermĂ©diaires". Il existe tout d’abord des hĂ©bergements temporaires. Ils permettent aux personnes ĂągĂ©es qui vivent Ă  domicile de trouver des solutions d’hĂ©bergement pour une courte durĂ©e dans un Ă©tablissement pour personnes ĂągĂ©es ou chez des accueillants familiaux. Une rĂ©sidence services ? Enfin, les rĂ©sidences dites services’ peuvent aussi reprĂ©senter une option, Ă  la grande diffĂ©rence prĂšs que la personne en question quitte son domicile. Elles sont gĂ©rĂ©es par des structures privĂ©es commerciales ou associatives. Les aĂźnĂ©s qui y vivent peuvent ĂȘtre propriĂ©taires ou locataires. S’ils le dĂ©sirent, ils peuvent bĂ©nĂ©ficier de divers services comme le portage de repas, la prise de repas en commun avec d’autres rĂ©sidents et autre participation Ă  des activitĂ©s en groupes. Ce type de rĂ©sidence ne doit pas ĂȘtre confondu avec les rĂ©sidences autonomie, qui elles, sont des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux. Enfin, pour tout savoir sur le sujet, rendez-vous sur le portail national d’information pour l’autonomie des personnes ĂągĂ©es et l’accompagnement de leurs proches ici. . 366 432 93 449 257 70 136 212

charte de la personne ùgée accueillie en ehpad